RIC HOCHET
La mort noire

L’hôtel Babylone de Nice n’est pas à proprement parlé un lieu de villégiature paisible, du moins pour Anny Huston. En effet, cette dernière, après être sortie de l’établissement pour effectuer une petite visite de la station, se voit refoulée par les employés de l’hôtel au motif que la chambre dans laquelle elle a laissé sa mère n’existe pas. Ric Hochet qui est descendu au même endroit et à qui la désespérée a raconté sa mésaventure décide de lui porter secours. Anny Huston serait-elle une affabulatrice ou s’agit-il réellement d’un coup monté lié à la réapparition d’un criminel notoire appelé Horace Doriaz ? Ric et le Commissaire Barin mènent l’enquête.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #35 – La mort noire

Le fléau dont il est question dans cet opus n’est pas véhiculé par les rats comme au Moyen-Âge mais par un malfaiteur contemporain de la pire espèce à la rancune tenace. Notre cher reporter joue, une fois de plus, le rôle du bon samaritain en prêtant main forte à une jeune femme éplorée et martyrisée.

Dès les premières pages, nous sommes plongés dans un mystère peu commun qui entretient le doute sur l’état psychologique de la jeune canadienne. Ce climat lourd de conséquence est maintenu par d’étranges apparitions d’hommes masqués dont Ric Hochet en est, malheureusement pour lui, le témoin. Ces mésaventures originales qui, pour cette fois se passe sans le Commissaire Bourdon, ne manquent pas de susciter une foule de questions qui trouvent leurs réponses dans un aveu terrible auquel on assiste en milieu du récit. A partir de ce moment-là, l’enquête policière retombe dans une normalité plus classique.

Il va de soit qu’A.P. Duchateau mène tambour battant son histoire en nous engageant dans une intrigue où la suspicion est très bien entretenue de telle manière que tous les protagonistes peuvent être coupables. Les confrontations des différents témoins sont toujours savoureuses lorsque celles-ci débouchent sur un évènement inattendu.

Toujours aussi habile au maniement de ses crayons, Tibet excelle dans la multiplication des personnages. D’une vignette à l’autre, on reconnaît aisément ces derniers dans des postures différentes mais toujours concluantes. Le trait est fin et précis, très détaillé dans les nombreux décors. On saluera la prouesse graphique concernant la réalisation des véhicules (la voiture fétiche de Ric sous divers plans et dans tous ces états en est la preuve concrète) très proche de la réalité.

A lire sans crainte d’être contaminé !

Par Phibes, le 3 décembre 2007

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