RIC HOCHET
L'ombre de caméléon

Le journaliste détective Ric Hochet a décidé de réaliser un reportage sur les conditions de détention des condamnés. Pour ce faire, il s’immerge dans le milieu carcéral sous le contrôle de son ami le Commissaire Bourdon. Mais Ric est reconnu et doit participer de force à l’évasion de plusieurs détenus dont Pierrot Volcan alias l’inspecteur Manière alias le Caméléon.
Ayant abandonné le journaliste, les évadés s’évaporent dans la nature après avoir, par l’intermédiaire du Caméléon, défié les forces de l’ordre.
Commence alors une chasse à l’homme éprouvante dans laquelle les malfrats ont semble-t-il une longueur d’avance sur les enquêteurs. Pour sûr, cette situation ne peut perdurer puisque Ric en fait une affaire personnelle.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #4 – L’ombre de caméléon

Ric Hochet se retrouve face à un ancien détracteur qu’il a côtoyé lors d’une affaire de détournement de dossiers secrets parue dans le premier tome de la série. En effet, Manière alias le Caméléon semble à nouveau prêt à en découdre avec la police en cherchant à la ridiculiser sur des forfaits que le malfaiteur aura annoncés en public préalablement.

Dans cet épisode, le Commissaire Bourdon tient sa place de fin limier malgré une mise sur la touche temporaire. Toutefois, la clé de l’énigme lui échappera au profit de notre héros plus réactif que jamais et dont l’incursion dans le milieu pénitentiaire aura été une expérience pénible.

A la manière du Caméléon, Duchâteau se plait à titiller notre esprit en proposant une énigme à multipistes où tous les intervenants sont des bandits potentiels. Celui-ci signe un scénario audacieux, faisant intervenir une ancienne canaille qui n’apparaîtra qu’au début et à la fin du récit et qui aura un rôle bien précis dans l’histoire.
La course-poursuite engagée n’est pas dénuée de sensations fortes puisqu’à plusieurs reprises l’on assiste à des cascades en tout genre et que l’on craint la perte des personnages principaux.

Tibet révèle son don de dessinateur en produisant des graphiques clairs, de très bonne qualité et débordant d’une énergie palpable. On appréciera également les décors dont certaines perspectives réalisées par Mitteï apportent de la profondeur aux vignettes.

Par Phibes, le 4 juillet 2007

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