RIC HOCHET
L'homme qui portait malheur

Ric Hochet est contacté par Romain Daverny, un ancien camarade d’école. Surnommé "le verni", il accumule catastrophe sur catastrophe au point de demander de l’aide auprès du journaliste de la "Rafale". Ce dernier héberge le poisseux et se rend très vite compte du degré de malchance du "vernis" jusqu’au soir où Ric, à la suite de la chute d’un contrepoids de grue, surprend un homme armé et le poursuit. A partir de ce moment, il en déduit que c’est lui-même qui est visé et non son hôte. Mais, Ric se trompe. Daverny est bien pourchassé par des personnes malintentionnées qui s’acharnent sur lui pour de basses raisons.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #20 – L’homme qui portait malheur

Qui n’a jamais dit que telle personne, à son contact, pouvait porter malheur ? A vrai dire, bien peu de monde. C’est sur ce thème que se fonde la présente enquête journalistique dans laquelle un pauvre bougre attire comme un aimant toutes sortes de catastrophes. Toutefois, on peut se poser la question si ces déboires sont vraiment naturels.

Cette aventure, montée de main de maître par un champion toute catégorie du roman policier est machiavélique à tel point qu’elle fait passer le dénommé Daverny, que l’on ne peut que plaindre, du statut de victime à celui de suspect. Le fil de l’intrigue se déroule sur un ton progressif, entrecoupé de moments forts (drames, rixes…) qui nous font penser que la réponse finale ne sera pas forcément celle à laquelle on pense.

Pourtant, A.P. Duchâteau a su divulguer à dose homéopathique certains indices qui auront pu échapper à nous, lecteur avide, mais pas au fin limier qu’est Ric Hochet. Une fois le puzzle reconstitué et la clé de l’énigme révélée, une seule exclamation (ô combien célèbre) s’échappera de notre bouche : bon sang mais c’est bien sûr !

Dans cet opus plein de ressources, on relèvera beaucoup d’action (empoignades, poursuites, explosions…) et de rebondissements en tout genre avec un Ric Hochet qui a les coudées franches pour mener ses investigations.

Tibet dont le trait ne faiblit à aucun moment, produit un excellent travail régulier et rythmé. Le réalisme tant des décors que des personnages est très convaincant et étoffe à merveille le scénario.

Dans le style qui le caractérise, "L’homme qui portait malheur" nous amène que du bonheur.

Par Phibes, le 24 septembre 2007

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