REVOLTES (LES)
Tome 1

Waldo Harlang est un scénariste renommé. Au matin du 23 juillet 1951, il apprend le suicide de James B. Sterling, fils d’une famille richissime.
Affecté par le drame, il décide de délaisser son travail pendant quelques jours pour se rendre au chevet de la sœur du défunt, Blanche.
Cette dernière, en proie à des crises de démence, est pensionnaire dans un établissement psychiatrique.
Ce voyage est l’occasion pour Waldo de se remémorer son ascension sociale et professionnelle et sa singulière rencontre avec Blanche et sa famille particulière.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur REVOLTES (LES) #1 – Tome 1

Ce formidable album est le préambule d’une série lancée en 1998 par les éditions Glénat dans la collection « Caractère ».
Nous sommes dans une ville des Etats-Unis dans les années après-guerre. La société américaine est en pleine expansion et permet à tous ceux qui s’en donnent la peine de prospérer.
Malgré tout, certains ne partagent pas cette euphorie et c’est par un drame que débute notre histoire. J.B. Sterling, jeune et riche héritier, se donne la mort au volant de sa voiture en percutant volontairement un derrick d’une société appartenant peut-être à son père. Cette image est symbolique et en dit long sur les relations que le désespéré a pu entretenir avec sa famille.
Jean Dufaux, auteur très prolifique, nous transporte dans le monde de la haute bourgeoisie qui bafoue quelque peu ceux d’en dessous. Malgré son aspect bon chic bon genre, celle-ci n’est pas forcément un modèle de morale pour autant.
Sous la forme d’un drame psychologique, l’auteur a su bâtir son scénario aux effluves acides en jonglant habilement entre le présent et le passé au moyen de retours en arrière essentiels à la bonne compréhension de l’intrigue et du cursus des personnages centraux.
Marc Malès a réalisé un dessin qui colle parfaitement à l’époque concernée. Les personnages présentent un physique longiligne, les extérieurs (urbains) sont magnifiques et les différents ambiances sont magistralement restituées (surtout quand les protagonistes sont sur le coup d’une émotion, tout se disproportionne, se déforme).
Le récit s’achève sur un coup de théâtre qui nous fait espérer une suite très mouvementée.
A suivre urgemment !

Par Phibes, le 5 mars 2007

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