REVE DU PAPILLON (LE)
Les lapins sur la lune

Tutu s’est éloignée seul de l’orphelinat pour aller se balader en montagne. Après essuyé une tempête de neige, elle va chercher de l’aide dans le village le plus proche. Mais alors qu’elle déambule dans les rues, elle se fait embarquer en voiture par une patrouille de policiers qui se trouvent être des lapins ! Et la jeune Tutu va aller de surprise en surprise dans ce monde inconnu….

Par Arneau, le 19 septembre 2010

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Notre avis sur REVE DU PAPILLON (LE) #1 – Les lapins sur la lune

Difficile de savoir où les auteurs vont nous mener dans cette histoire prévue en quatre tomes. On y suit une petite orpheline qui se retrouve plongée dans un univers inconnu, peuplé d’animaux intelligents et doués de paroles. Alors monde parallèle ou rêve éveillé ? A l’issue de ce premier tome, on a franchement envie de lire la suite pour le découvrir. Car malgré un départ assez abrupt, les auteurs réussissent à nous plonger rapidement dans leur monde fascinant et angoissant. Etirant l’imaginaire dans tous les sens, ils rendent leur univers attractif en distillant, ici un peu d’humour absurde, là un peu de mystères. Et même si on sent rapidement une trame classique avec une héroïne promise à une grande destinée, l’ensemble est savamment dosé et annonce une belle aventure avec un grand A. Cette série prometteuse fait la preuve, s’il en fallait encore, du talent et de la polyvalence de Richard Marazano. Il a su s’associer avec brio à une talentueuse auteure chinoise dont le trait et les couleurs possèdent une grande puissance évocatrice et une belle esthétique. Leur histoire fait penser au Voyage de Chihiro de Miyazaki par son côté onirique et sa jeune héroïne attachante, mais leur talent respectif donne suffisamment de personnalité à l’ensemble pour que l’on évacue rapidement cette influence. Les deux sensibilités, l’asiatique et l’européenne, se ressentent dans le récit et se mélangent avec bonheur. Cette série démarre sous les meilleurs auspices et procure un réel dépaysement qui saura séduire les lecteurs du plus grand au plus petit.

Par Arneau, le 19 septembre 2010

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