RENTAL HEARTS
Rental Hearts

Amamiya est une jeune lycéenne de 16 ans. Son problème : elle peut voir les fantômes, et n’arrive pas à les distinguer des vivants. Elle refuse alors tout contact, et ses réactions parfois étranges en ont fait une paria dans son lycée. Mais ce don s’avère très utile lorsque Aki et Kô débarquent, pour emprunter les yeux d’Amamiya et détruire les fantômes avant qu’ils ne s’emparent d’un corps humain. Projetée dans ce monde bien sombre, Amamiya doit prendre une décision qui va changer sa vie.

Par Clémence, le 10 janvier 2016

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Notre avis sur RENTAL HEARTS #1 – Rental Hearts

En dépit du titre et de la couverture un peu racoleuse, il ne faut pas s’y méprendre, Rental Hearts n’a rien à voir avec un manga pour midinette. Le premier tome de cette série décolle immédiatement, action et ténèbres sont au rendez-vous. Le concept original donne tout de suite le ton, Amamiya doit frayer avec des « prêteurs » d’organes, pour sauver sa vie, et celle de bien d’autres, face à la menace des fantômes.

Quelques scènes effrayantes jouent parfaitement sur la psychologie et l’environnement des personnages, l’intrigue est parfaitement maitrisée du début à la fin. C’est à travers le regard d’Amamiya que le lecteur découvre l’univers terrifiant des fantômes, ainsi que les héros « au physique de rêve ». Logique, puisque l’intrigue repose sur la décision d’Amamiya de prêter ou non ses yeux pour la bonne cause, détruire les fantômes avant qu’ils ne commettent des meurtres, ou ne poussent les gens au suicide.

Le style est fluide et agréable, le découpage dynamique, impossible de s’ennuyer. Quelques scènes d’action paraissent cependant un peu confuses, mais cela contribue finalement à l’atmosphère sombre et chaotique de ce tome 1. Les personnages charismatiques et expressifs apporte la crédibilité nécessaire à cette trame surnaturelle.

Cette série terminée en trois tomes se révèle être une bonne surprise, et tire son épingle du jeu avec un cocktail détonnant: les monstres, les fantômes, les combattants sexy, et la noirceur en toile de fond.

Par Clémence, le 10 janvier 2016

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