RENATO JONES THE ONE % (VO)
Season one

(Renato Jones, the One % 1 à 5)
Dans les milieux les plus huppés, la "grande société", dirons nous, un inconnu semble vouloir régler le compte de tout ces nantis qui abusent des autres, qui mènent leur trafic sous le nez de tous, en toute impunité. Cet homme on le surnomme "The Freelancer" et rien ne semble l’arrêter ! Mais en poussant son combat un peu trop loin, il se retrouve avec un tueur à gage redoutable et efficace: le "Wicked-Awesome" à ses trousses…

Par fredgri, le 13 février 2017

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Notre avis sur RENATO JONES THE ONE % (VO) #1 – Season one

Depuis qu’il s’est lancé dans la réalisation de film, Kaare Andrews s’est fait plus discret, c’est pourquoi c’est intéressant de le retrouver avec cette mini-série, d’autant que le sujet est particulièrement d’actualité, la lutte des classes et la volonté d’amener cette classe dirigeante à régler ses factures…
De ce point de vue, Andrews rapproche son personnage des grandes figures que sont, pèle mêle Batman, V ou encore le Punisher (dans son aspect le plus extrémistes et radical). On sent une vraie volonté de dénonciation, mais surtout de prise de position et d’implication dans l’ambiance sociale du moment. En effet, de plus en plus, la dimension d’intouchable de ces hautes castes est rediscutée, les scandales sont dévoilés, les propos anti-pauvre sont remis en question et le capitale perd de son immunité. De ce point de vue, Renato Jones se présente délibérément comme un défenseur du pauvre, un révélateur qui va débusquer les gros pontes dans leurs salles secrètes des vices.

Dans son extrémisme, Andrews tombe aussi beaucoup dans la caricature, mais on devine très vite qu’au delà des individus il s’attaque bien plus à l’argent, au pouvoir. Un super justicier de l’intérieur, qui s’implique pour démanteler une à une les briques d’une culture du contrôle, de l’asservissement !

Bon, en contre partie, le scénario est parfois assez confus, l’artiste glisse d’une époque à l’autre, avec des flash-backs, des évocations etc. c’est très vif et extrêmement dynamique, il faut suivre, ne pas se perdre dans les détails. On peut donc être parfois, dans le premier tiers, assez décontenancé.
Toutefois, le graphisme très rapide et énergique transcende là aussi complètement le propos. On a le sentiment d’aller à 200 à l’heure tout du long. Le trait évoque Miller, bien évidemment, mais un Miller survitaminé. Du très très bon boulot qui décoiffe !

Un premier volume qui surprend, mais surtout qui interpelle profondément !

A suivre de très près !

Par FredGri, le 13 février 2017

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