La disparition

Paris 2054.
La société Avalon vient de voir disparaître, enlevée, une des ses plus brillantes scientifiques. Ilona Tasuiev est disparu mystérieusement et Avalon est prête à tout pour le retrouver.
Mais leurs méthodes peu orthodoxes déplaisent à Kara, un flic peu conventionnel qui enquête sur la disparition de la scientifique mais aussi sur les cadavres laissés par Avalon.

Par eric, le 1 janvier 2001

Notre avis sur La disparition

Renaissance, est l’adaptation en bédé du film du même nom, à sortir courant 2006. Christian Volckman, le réalisateur, s’est associé pour l’occasion les talents et les soutiens de diverses personnes physiques et morales. Ainsi pour la conception de cette bédé on trouvera les noms crédités sur la présente fiche, et diverses firmes renommées.

En général je ne suis pas trop client de ce genre d’adaptation. Comment craque-t-on pour une bédé ? Ici la première accroche c’est le sous-titre : « La disparition », associé à la collection Ligne Rouge. D’une part ça permet de situer le côté policier de l’histoire. D’autre part, la disparition évoquait le roman éponyme de Georges Perrec que j’avais énormément apprécié. Mais évidemment, cela n’a rien à voir avec ce roman. Donc j’aurais pu être déçu, mais c’était sans compter le côté très esthétique du noir et blanc. Un peu à la manière d’un Franck Miller sur Sin City, les auteurs jouent sur les contrastes et le moindre trait de lumière est utilisé pour dessiner les formes et les personnages. Certes, l’omniprésence de l’infographie donne un aspect froid et figé, mais on est captivé par cette histoire, où les personnages ne sont pas manichéens. Et puis c’est original de voir un Paris futuriste, durant une course-poursuite en voiture,  un peu trop courte dans la bédé.

On retrouve un autre élément utilisé par Miller, c’est une petite touche de couleur qui est la clé de l’énigme. Le seul reproche que je ferai, c’est que cette touche intervient trop tard dans le récit. En la faisant apparaître plus tôt cela permettrait au lecteur de se focaliser plus sur les raisons de cette enquête. Je ne sais pas si le film m’aurait donné l’envie de lire la bd, en tout cas la bd m’a donné envie de voir ce film.

Par Eric, le 26 février 2006

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