Roulette, Zombies et canons sciés

Un jour, un malencontreux accident, un bouton pressé et une bombe qui explose, réduisant les hommes à l’état de zombies cannibales. Il y a quelque rescapés, mais ces derniers doivent se barricader, sans cesse être sur le qui vive, vivre dans la peur !
Réno, bourgade américaine, Tom, ancien croupier et Tori, ancienne serveuse danseuse sont les seuls rescapés du coin. Ils ne se supportent plus mais doivent apprendre à survivre ensemble et quand les zombies commencent à parler et à montrer des signes de jugeotte les deux derniers survivants du coin doivent commencer à redoubler d’attention, même si l’autre l’insupporte !

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Roulette, Zombies et canons sciés

Bon, c’est vrai, moi, ces histoires de zombie c’est quand même pas mon truc, les gus qui se bouffent les uns les autres, qui se décapitent, qui se baladent avec la moitié du visage en moins… Bref, j’adore le dessins protéiforme de Kieron Dwyer depuis ses Cap America, ses Avengers, ses Batman et là il entre dans une nouvelle phase de son trait, plus vif et plusincontrolé, c’est très vivifiant !
Par contre le scénario ne mène vraiment pas loin, Steve Niles se contentant de jouer sur le mélange des genres, on a l’impression de se retrouver dans un "Je suis une légende" version mort-vivant. L’explication de l’explosion est ridicule, une petite scène de cul et des injures tout le long de l’album pour l’ambiance, une petite love story de derrière les fagots vers le troisième tiers de l’album, histoire de détendre un peu la pression, sinon c’est vas y que je te bouffe le bras et la jambe, vas y que je te flingue la face ! Malgré ce côté basique et décérébré la psychologie des personnages est quand même assez bien vu et atypique, après tout on pourrait davantage s’attendre à une dualité qui progressivement fini par s’arranger, ce qui est loin d’être le cas dans cet album !

Sinon, le travail de rédactionnel et de "packaging" autour de cet album est exemplaire, la préface de Jay Wicky permet de faire le point, c’est très instructif et parfaitement adapté, les textes de Scott Ian et Patton Oswalt sont plus dispensables mais ils mettent bien dans l’ambiance du truc !

Par FredGri, le 4 novembre 2005

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