REINES DE SANG (LES)
Catherine de Médicis, la Reine Maudite : volume 1

Catherine est reine de France. Mais à cette époque, des tensions religieuses commencent à monter en puissance. La reine est toujours en proie à des cauchemars, elle est supertitieuse et obnubilée par le chiffre XIII. Elle se réfère souvent à Nostradamus et à son astrologue Ruggieri. De plus, elle prend mal la présence de Diane de Poitiers, la maitresse du roi qui commence à s’ingérer dans les affaires de l’état, mais aussi au sein de sa famille.
Le 30 jui 1559, un drame vient frapper le royaume de France. Le roi est touché à la tête lors d’un tournoi, en affrontant le capitaine de sa garde. Il décède 10 jours plus tard. François, leur fils devient le nouveau roi et Catherine devient la régente. Elle a les pleins pouvoirs…

Par berthold, le 3 mars 2019

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Notre avis sur REINES DE SANG (LES) #02 – Catherine de Médicis, la Reine Maudite : volume 1

Ce second volume est bien superieur au premier volume. Avec Aliénor, Simona Mogavino et Arnaud Delalande, déjà avec Carlos Gomez et José-Luis Rio, nous avaient offert une saga historique de grande qualité et passionnante. Ils renouvellent l’exploit avec ce nouveau titre.

Les auteurs vous emportent vers le destin de Catherine de Médicis, et font monter la pression, jusqu’à terminer ce second tome sur un évènement dramatique et sanglant qui marquera l’histoire de France.

On est pris par le récit de cette reine et de ce qu’elle subit et traverse. On est témoin des petites guerres de pouvoirs entre ducs, barons pour être à la tête du pays et de ces guerres de religions qui ensanglantent le pays. Au milieu de tout cela, Catherine de Medicis tente de ramener la paix dans son royaume. C’est très bien écrit et dialogué, les deux scénaristes proposent un remarquable scénario.

Tout comme l’incroyable travail de Gomez. Son trait, c’est la perfection même. Les décors, les costumes, les idées de cadrage, de mise en page, tout joue pour donner l’impression qu’on est les témoins de ces faits historiques.
Il faut aussi souligner le talent du coloriste José-Luis Rio. Le choix des couleurs, les mises en lumière, les ombres bien placées, tout est là pour nous en mettre plein la vue et nous prouvez que le coloriste a aussi son rôle à jouer dans la mise en avant d’un album.

Ce second volume m’a vraiment bluffé. Que ce soit par la qualité de son scènario ou de ses dessins et couleurs.
Une œuvre qui place le genre à un très haut niveau.

Par BERTHOLD, le 3 mars 2019

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