REGNE (LE)
Le Maître du Shrine

Isaac, Pantacrius et Octavia, les trois mercenaires, accompagnés de trois enfants, arrivent enfin devant les remparts du Shrine, après un long voyage éprouvant. Mais, ils ne sont pas encore sauvés, ils doivent trouver les offrandes qui seront nécessaires pour payer le passage et se retrouver à l’abri derrière ces murs…

Par berthold, le 16 novembre 2017

Notre avis sur REGNE (LE) #2 – Le Maître du Shrine

Sylvain Runberg et  Boiscommun nous offrent un second tome plus rythmé, plus violent et plus dramatique que ce que nous avons pu voir auparavant. Un second tome captivant qui nous prend aux tripes.

Le scénariste dévoile quelques pans du passé d’Isaac. Nous découvrons qu’il est déjà venu, enfant, devant les murs du Shrine avec sa mère, quelque chose s’est passé qui a brisé sa vie. D’ailleurs, il croise une "vieille" connaissance avec qui il va devoir régler un vieux grief.
Runberg est un très bon conteur. Ceux qui suivent ses séries savent qu’il est capable d’écrire un très bon polar, tout comme il peut, avec facilité, s’occuper d’un récit de science-fiction. Avec Le Règne, il s’aventure dans un autre univers "fantasy" animaler et il s’en sort avec brio.
L’univers de cette série est très intéressant, à plus d’un titre. Ce monde n’a pas fini de nous révéler ses secrets…
Les personnages s’étoffent dans ce second tome, Pantacrius, par exemple, prend un peu plus d’importance.

Quand aux dessins et couleurs de Boiscommun, c’est magnifique. Les illustrations sont en osmose avec le récit. Boiscommun installe l’ambiance idéale pour bien faire comprendre que ce monde n’est pas si agréable que cela. Il nous impressionne avec ces scènes de bagarres et de combats. Mais surtout lors des dernières pages, il fait monter la pression avec des scènes incroyables, fortes et où l’émotion arrive à percer, sans trop en faire.
L’artiste s’amuse aussi avec quelques clins d’oeil assez savoureux…

Ce second volet montre tout le potentiel de cette grande série d’aventure comme vous n’en avez jamais vu ! Un album qu’il ne faut pas manquer.

 

Par BERTHOLD, le 16 novembre 2017

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