REFLETS D’ACIDE
La croisée des chemins

Le petit groupe constitué autour de Wrandrall se trouve dans une salle étrange au fond d’un gouffre. C’est en ces lieux sombres et profonds que ce guerrier novice doit répondre de son état de demi-démon qui sent le souffre. Pour le moins irrités, ses quatre compagnons de quête veulent lui faire payer sa menterie, ce que Wrandrall, prônant la discussion, rejette sans autre forme de défi. C’est alors que l’énorme miroir de la salle où ils se trouvent vient à s’éclairer, laissant passer des adversaires inquiétants bien mal intentionnés. Il ne fait aucun doute que la poursuite de leur quête leur interdit inévitablement toute défaite. Aussi, c’est l’arme au poing, animé d’une volonté de fer, qu’ils tiraillent sur les gredins pour tenter de s’en défaire.

Pendant ce temps, au village de Maender-Alkoor, Roger le tavernier doit accompagner chez le devin la belle Alia-Aenor. Moumoune son épouse, un tantinet jalouse, a décidé de le suivre de près dans sa suspecte équipée.

Par phibes, le 12 décembre 2016

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Notre avis sur REFLETS D’ACIDE #5NE – La croisée des chemins

Prévue à l’origine (depuis 2004) pour être divulguée sur Internet sous forme de quinze épisodes audio, Reflets d’Acide, conçu par JBX, se voit franchir le seuil du 9ème art grâce à l’appui du dessinateur Le Fab (Fabien Dalmasso). Après 4 épisodes chez Clair de Lune, cette saga est reprise par la maison Physalis qui publie le 5ème volet. Epuisé à ce jour, ce dernier se voit repasser par les bacs de tous les libraires de France et de Navarre via l’éditeur Delcourt.

Arborant un premier de couverture qui a été modifié, beaucoup plus clair que l’édition précédente, il remet en scène, sous des accents inspirés de l’univers du Seigneur des Anneaux, la fameuse clique prête à poursuivre la quête dans laquelle elle s’est lancée depuis l’origine et qui touche à la cité de Maender-Alkoor. Nous retrouvons donc d’un côté le semi-démon Wrandrall et ses compagnons dans leurs investigations souterraines, au plus profond d’un gouffre qui semble sans fonds et de l’autre, la dragonne noire Alia-Aenor et ses acolytes dans leur rencontre avec le devin.

C’est dans un développement volontairement lent et enjoué que l’on suit les tribulations parallèles des protagonistes clés. A l’appui d’échanges à la rime légère, de jeux de mots plus ou moins risibles, d’une petite dose d’action et de quelques découvertes, Wrandall, Alia-Aenor et leurs associés dédiés font avancer les péripéties et ce, dans un format que les adeptes des bandes audio sauront apprécier indubitablement.

Le graphisme de Le Fab reste toujours bien sympathique. A la faveur d’un style semi-réaliste qu’il use à bon escient, l’artiste entretient agréablement le message humoristique décliné par les épisodes audio. Ses personnages sont, de par leur gestuelle quelque fois excessive, bien risibles et donnent une fraîcheur générale qui est loin d’être déplaisante.

Une réédition du cinquième épisode (au contenu identique) qui devrait rassurer les jeunes passionnés de la saga pour la suite de son adaptation en bande dessinée.

Par Phibes, le 12 décembre 2016

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