REDEMPTION
Oiseau noir

Chogan Tomkins roule sur une route où il ne croise personne. Il tombe sur une voiture accidentée avec un cadavre, à côté, qui se fait dépecer par des vautours. Tomkins enterre le malheureux. Plus loin, il croise une jeune femme qui est en panne. Il l’amène avec lui en espérant tomber sur une station service assez rapidement.
Ils trouvent une station où il fait le plein de sa voiture et demande où se trouve la ville la plus proche. Le pompiste lui indique Hatch à 3 heures de route mais ils vont tomber sur une ville à une heure trente de route. Et elle semble se nommer Death or Redemption. Tomkins va y découvrir des habitants aux comportements étranges et il va vite voir que l’on ne sort pas comme ça de cet endroit…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur REDEMPTION #1 – Oiseau noir

Christophe Bec n’est pas vraiment un scénariste comme les autres. Il nous entraîne dans des récits différents de ce que nous pouvons voir d’habitude. Avec Redemption, il va nous amener dans un drôle d’endroit.

Ici, il nous invite dans un récit dont l’ambiance se rapproche de l’univers de David Lynch, de Lost ou du Prisonnier. C’est vraiment dans une ville étrange de 424 âmes que nous allons pénétrer, et comme le héros, nous serons aussi un peu…perdus.
Le scénariste s’y connait pour nous mettre dans l’ambiance, pour nous plonger dans cette angoisse qui va peu à peu gagner le héros. D’ailleurs, ce héros sembla avoir aussi un traumatisme puis que nous le voyons par deux fois, jouer à la "roulette russe". Bec nous montrera par de savants flash-backs quel a été le passé de Chogan Tomkins.

La galerie de personnages habitant cette ville est assez hétéroclite. Ils ont tous l’air un peu bizarres comme ce shérif ou ce juge, ou la femme qui a accompagné Chogan et dont nous pouvons voir que par moment, elle a un autre aspect.
Bec joue aussi avec l’univers noir, avec le polar avec une série de crimes qui frappe la ville depuis l’arrivée de Chogan.
Comme Tomkins, nous verrons que nous ne pourrons pas sortir de là non plus et qu’il va falloir attendre le tome 2 pour en apprendre un peu plus.

De Mottura, nous avions pu déjà apprécier son talent dans la série Carême ou Deus. Ici, il va l’utiliser pour faire ressentir l’angoisse de cette ville, de même qu’il va créer des personnages assez inquiétants.

Venez donc passer quelques temps à Redemption, une ville de 424 âmes où le bizarre et l’angoisse vont s’immiscer dans votre vie…

Par BERTHOLD, le 9 avril 2009

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