RED SKIN
Jacky

La fête organisée par Joe Jones, le producteur du film The Farm en remake pornographique, s’est transformée en pugilat suite à l’intervention d’une horde de détracteurs en furie. C’est à ce moment-là que la sculpturale Véra Yelnikof alias Jane Alabama alias Red Skin, espionne de la Grande Russie, envoyée à Los Angeles pour contrer la montée d’un nationalisme soutenu par la pasteur Jacky Core préjudiciable pour les intérêts du Kremlin, a été appelé pour affronter l’icône des extrémistes à savoir le Charpentier. Le choc qui en découle tourne rapidement au désavantage de Véra qui parvient tout de même à sauver une des deux femmes persécutées par le Charpentier et à mettre hors d’état de nuire ce dernier. Contusionnée, elle retrouve à l’hôpital Lew Garner, metteur en scène de films pornos et également sa couverture. Tandis que la puritaine Jacky Core continue à prêcher contre les mouvements gauchistes et le libertinage, Véra se voit rappelée à l’ordre par sa hiérarchie qui attend impatiemment des résultats. Pour cela, elle (Red Skin) doit se montrer aux yeux des américains comme celle qui, sous le couvert de son masque, apporte l’espoir. Autant dire qu’au vu de sa personnalité, ce n’est pas gagné d’avance !

Par phibes, le 21 août 2016

Publicité

Notre avis sur RED SKIN #2 – Jacky

Red Skin, la super-héroïne cautionnée par les instances moscovites, revient avec armes et bagages pour un deuxième round pleins de promesses. En effet, après un premier tome de présentation qui déjà installait la jeune femme dans un antagonisme de blocs totalement débridé, Xavier Dorison renvoie son personnage tout en volupté et en hardiesse dans les suites de sa mission détonante.

Force est de constater que le récit continue à entretenir cette ambiance explosive et délirante de la première heure entre deux idéologies rivales. S’appuyant sur la personnalité hors norme de la jeune héroïne transformée en super nana pleine de ressources et de pétulance, il nous entraîne une fois encore dans un déroulé dynamique qui, s’il n’apporte pas beaucoup de grande surprise, a tout de même l’énorme capacité de nous distraire pleinement. A cet égard, l’on concèdera que le scénariste s’amuse tout particulièrement sur l’ingénuité de Véra, sur sa légèreté féminine, sur son audace et sur sa bonne volonté pour en faire un personnage pour le moins aguichant, tout en renforçant le rôle d’autres intervenants comme Jacky Core et Russlan.

Le tout se déguste agréablement, sous le couvert d’une intrigue volontairement légère qui assure dialogues ciselés et humour coquin. Celle-ci est accompagnée d’une bonne dose d’actions et de quelques rebondissements qui confortent évidemment l’attrait de cette série.

Il va de soi que le graphisme de Teddy Dodson reste de qualité. Ce dernier donne même l’impression qu’il a pris ses marques dans cette saga et le restitue de la plus belle des façons en jouant habilement sur les courbes de la sculpturale Red Skin et sur ses expressions souvent amusantes. Pareillement, ses autres personnages semblent prendre un peu plus de maturité, dans leurs physionomies un peu plus abouties.

Une deuxième partie efficace pleine d’étincelles qui donne réellement envie de voir la suite !

Par Phibes, le 21 août 2016

Publicité