RED RAVEN
Volume 01

Dans un pays fragile, où la justice et la corruption ont toujours été la règle, la mafia est née pour défendre les plus faibles et faire régner un semblant de justice. Mais, avec le temps, nombre de clans ont oublié ces beaux principes. Ils tentent surtout de s’enrichir et de gagner du pouvoir sur les autres.

Cela met en colère la jeune Anna Giordani, quatrième chef du clan Giordani, qui a conservé ces valeurs et qui veut – avant tout – défendre les opprimés. Cette jeune femme vient, un jour, en aide à un étrange garçon habillé de rouge, Andy, qui est poursuivi par d’autres mafieux. Elle ne sait pas qu’il est, en fait, un membre du Red Raven, un organisme créé par l’Etat pour éliminer les chefs mafieux qui ont commis trop de crimes. Ceux-ci ont des armes particulières, appelées Sccaggs, aux pouvoirs étonnants et très variés.

Par legoffe, le 1 octobre 2012

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Notre avis sur RED RAVEN #1 – Volume 01

Cette nouvelle série a été lancée cet été par Kana. Les deux premiers tomes sont sortis simultanément tandis que le prochain paraitra le 5 octobre.

Nous sommes face à un pur shonen, qui met en scène des héros très puissants grâce à leurs armes originales. Chaque Red Raven a, en effet, une arme spécifique. Cela ouvre des possibilités quasi illimitées pour l’auteur qui va même jusqu’à faire du personnage principal, Andy, une arme à part entière. C’est, d’ailleurs l’un des intérêts de ce manga, qui laisse planer le mystère sur les origines du garçon. Il a, en effet, un numéro de série Sccaggs tatoué sur le corps. Outre ses missions, il cherche donc les responsables de cette ignominie. Ce sera certainement le fil conducteur de l’aventure.

Pour le reste, la situation est un peu étrange. Difficile d’avaler une histoire de mafia née pour aider son prochain. Bon, si l’on se rappelle que les clans ont encore pignon sur rue au Japon (les yakuzas), peut être sera-t-on moins surpris par les propos du livre. Ainsi, pour l’auteur, il y a, en quelque sorte, de gentils méchants et de méchants méchants (selon les clans de mafias rencontrés), mais aussi de méchants gentils et de gentils gentils (selon l’humeur et les objectifs des Red Raven). Certains oscillent aussi entre les deux (vous me suivez encore ?).

L’ensemble est plutôt récréatif, mais l’intrigue reste souvent très basique, avec des combats dont la particularité est qu’ils sont assez violents. L’auteur offre du sang. Il nous épargne toutefois les détails et la mort n’est jamais montrée directement.

Les graphismes sont honnêtes et facilitent la lecture grâce à leur aspect dépouillé. Revers de la médaille, le lecteur a le sentiment que l’auteur ne se fatigue pas beaucoup pour apporter des détails à son univers.

Il faudra lire la suite pour juger si le scénario tient la distance. Pour l’heure, c’est une découverte, avec le développement d’un univers nouveau, amené d’ailleurs sans grande subtilité. La personnalité des deux principaux protagonistes reste ainsi à développer. Ce sera la clé pour faire de ce manga une série originale. Pour l’instant, j’invite les lecteurs à faire preuve de prudence et à ne pas se laisser séduire trop vite par ces Red Raven, aussi puissants soient ils.

Par Legoffe, le 1 octobre 2012

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