REALITY SHOW
Direct Live

Notre héroïne Oshii Feal poursuit son apprentissage dans les rouages de Mediacorp. Et ce n’est pas évident car son innocence lui fait faire des erreurs de jugements. De plus, dans cet univers médiatisé à outrance les sentiments n’ont que peu de place. Et les clans se forment, d’un côté les stars de Mediacorp et de l’autre ceux qui restent dans leur ombre. Voyant que son équipière est sur le point de faire les mêmes erreurs que lui avec son ancien ami Del Rincon, Norman va essayer d’éteindre le torchon entre Oshii et Ambra. Mais Oshii aura-t-elle le temps d’enterrer la hache de guerre avec elle car le Triangle Rouge se montre très intéressé par Oshii., et celui-ci sème les cadavres dans son sillage. Mais son salut pourrait fort bien venir de sa naïveté…

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur REALITY SHOW #2 – Direct Live

Dans la Barcelone Futuriste imaginée par Morvan et mise en scène par Porcel, on s’intéresse ici un peu plus à notre tueur. On en apprend un peu plus sur lui. Suffisamment pour voir que son leitmotiv est celui que pourrait avoir un entomologiste avec ses insectes. En effet, ses victimes sont des sujets d’études. A la fin il s’en sépare. Et pourtant le fait de s’attacher à certaines de ses victimes pourrait sonner son glas.
On assiste en véritable spectateur, à une sorte de guerre de l’audimat, mêlée d’une guerre des polices. Purement cynique, car ici ce sont des vies qui sont en jeu. En fait, le futur de Morvan est un échiquier à taille humaine. Ce qui est intéressant c’est que l’on pourrait presque trouver des concomitances avec notre époque.
En ce qui concerne l’album, certaines séquences auraient pu être différentes, comme celle ou Oshii se la joue pro devant Del Rincon et la case d’après elle découvre un carnage qui la met mal à l’aise. Cela aurait mérité de faire la transition en bas de page pour que l’on est envie de tourner la page. Mais cependant, cet album se dévore littéralement. C’est un peu lent au début de fait des séquences télévisées. Mais c’est un régal.
De plus, le fait de centrer l’action autour de la Sagrada Familia fait un peut penser à Daredevil veillant sur son quartier de Hell’s Kitchen des flèches de son église. Et pourtant ici ce n’est pas un héros qui veille mais un prédateur aux aguets, ce qui rend la transposition intéressante. Les psychologies évoluent et on découvre un Norman un peu plus humain et attentionné, moins accro au chiffres de sa popularité, mais est-il sincère ?

Par Eric, le 4 mai 2004

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