Le Rayon vert

Hervé Grunlicht arrive, ce matin là, au pic du midi, pour commencer son nouvel emploi de guide. C’est un jeune homme secret et solitaire, et malgré le très bon acceuil de l’ensemble de l’équipe, il n’arrive pas tout à fait à s’intégrer. En même temps deux jeunes femmes arrivent en ville pour animer un petit spectacle de rue autour du thème du"rayon vert" de Jules Vernes.
La légende veut qu’au sommet du pic, très tôt certains rares matins, un étrange phénomène fait que le premier rayon de soleil serait vert. Jules Vernes a construit son livre autour de cette histoire et les deux jeunes femmes vont essayer de voir elles aussi ce rayon de soleil.
Mais Hervé est aussi hanté par le souvenir de cette nuit, il y a longtemps, où, avec sa petite soeur Caroline, ils sont allés au sommet de la cathédrale de Strasbourg pour essayer de voir ce rayon vert…
Tous vont vivre une nuit qu’ils ne sont pas prêts d’oublier.

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Le Rayon vert

Un album date des débuts de Frédéric Boilet, son style était vraiment magnifique à l’époque, un trait qui me fait penser à du Cosey, à du Mazzucchelli (mais là je me dis que c’est moi qui délire ;-)) ), bref c’est un trait à la fois gras mais aussi très souple et fin, c’est paradoxal mais c’est vraiment harmonieux et magnifique. De plus il s’attache particulièrement aux expressions gràce à un gros travail photographique en amont.
Je me souviens de cet album car en visitant un jour Strasbourg (quelle belle ville !) un ami bédéphile m’avait montré la cathédrale en me disant : « Regarde c’est ici que F. Boilet a situé son « Rayon vert », bla bla bla », on était ensuite allé dans une librairie et il m’avait commenté les planches ou Hervé et Caroline se faufilent dans la nuit vers la Rosace. L’histoire est donc très prenante, envoûtante même car il prend le temps d’amener ses personnages, on écoute aussi les passants et leur remarques vraiment rigolotes.
Par contre cette édition en CD de l’album n’offre pas forcément une lecture très pratique (en plus moi, lire à l’écran, c’est moyennement mon truc !) et c’est dommage car les planches qui sont magnifiques mériteraient d’être feuilletées tranquillement. Néanmoins les Editions François Boudet (www.frboudet.com) offrent l’opportunité de relire ces petits chef-d’oeuvres oubliés et cette démarche est à souligner et à encourager à tout prix : -)
Alors pour ceux qui, comme moi, ont adoré « 36/15 Alexia », jetez vous sur cet album fortement conseillé.

Par FredGri, le 26 juin 2003

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