RAVERMOON
La promesse des flammes

Ylgaard, est la capitale des mages. Elle regroupe de nombreux collèges, chacun ayant sa spécialité. Le plus petit d’entre eux est sans conteste celui des Manieurs du temps qui, à peine ont-ils accédé à la gloire avec leur manipulation des Tranches du temps sont massacrés.

Par olivier, le 24 mai 2010

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2 avis sur RAVERMOON #1 – La promesse des flammes

Dans cette cité dirigée par le régent Rhomdal, où la hiérarchie s’établit entre les mages et les Tournefers (armée), une nouvelle caste a fait son apparition, celle de l’Eglise du miracle. Ambitieuse, supportée par le peuple, se dissimulant sous un vernis spirituel, elle œuvre à la destruction des sciences occultes afin de mieux corrompre le Sikhor.
L’odieux assassinat des membres de l’école des Manieurs du temps va déclencher une réaction très vive qui va bouleverser la cité d’Ylgaard. Qui est derrière ce massacre ? Une simple jalousie de collèges ou quelque chose de plus puissant, de plus pervers pour cette société?
Suite à cette nuit sanglante et enflammée qui a vu l’éradication des Manieurs du temps, un seul de ses membres a survécu, Gillian. La sœur de ce dernier, Raver, redoutable mercenaire n’aura de cesse de trouver les assassins et d’empêcher qu’ils ne reviennent s’en prendre à son frère. Le régent se joindra à sa quête ainsi qu’Ornelas, le capitaine des chevaliers Tournefers, promettant une suite mouvementée et pleine de rebondissements.
La magie omniprésente est une des composantes fondamentales du scénario. Acceptée, naturelle, elle fait partie de la vie quotidienne et sa pratique est encouragée pour faciliter le quotidien des Ylgaardiens.
Mais comme en toute chose positive, le coté obscur n’est pas loin et si certains ne voient dans les progrès et découvertes des mages que l’aspect bénéfique, d’autres pervertissent ces avancées et y voient aussitôt un emploi guerrier.
Mais résumer le scénario de Cordurié à une simple histoire de magie serait très réducteur tant il a construit une intrigue palpitante, mêlant trahison, ambitions, amour et vengeance.
Au-delà d’un scénario très bien construit, cet album est une grande réussite graphique. Léo Pilipovic nous offre un dessin de très grande qualité. Précis, d’une grande méticulosité dans la représentation des arrières plans et de l’architecture, c’est un vrai bonheur à regarder, à tel point qu’à la première lecture, j’en ai oublié l’histoire pour ne regarder que l’illustration. C’est tout simplement superbe.

Par Olivier, le 24 mai 2010

Pour l’intrigue de Ravermoon, Sylvain Cordurie fait appel à un schéma finalement assez « classique » où se mêle ambition, corruption, trahison, amour et bien sûr vengeance. Autrement dit il reprend les thématiques des grandes sagas chevaleresques, mais tout en soignant ses personnages comme ses dialogues. Dynamique et parfaitement fluide avec un suspense au rendez-vous : difficile de résister… Mais Ravermoon c’est aussi tout un monde où l’on pratique la magie de façon « explicite », où cohabitent différentes écoles et où la pernicieuse Eglise tente sournoisement de prendre le pouvoir idéologique. C’est un monde qui quelque part fait écho à l’enfance, et encore une fois bien que « classique », Sylvain Cordurie le traite avec finesse et justesse.

Graphiquement, le dessin de Léo Pilipovic est précis et détaillé, et c’est avec un réel plaisir que l’on peut apprécier les divers ornements des armes, armures… Epaulé par les couleurs d’Elodie Jacquemoire, on glisse dans ce monde médiéval avec aisance.

La promesse des flammes, premier tome du triptyque Ravermoon, est un album prometteur que l’on lit avec beaucoup plaisir et c’est bien là l’essentiel.

Par melville, le 20 juillet 2010

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