RALPH AZHAM
Point de rupture

La découverte par des terrassiers de la perle qui a la faculté d’annuler les pouvoirs d’autres artefacts a tiré Ralph Azham de son palais dans lequel il vit reclus depuis son affrontement avec son nouvel ennemi Tilda Pöms il y a quelques mois. Poussée par son amie Zania et protégé par Philibert l’archer, le surintendant d’Astolia s’est accordé une petite balade au sein de la ville. C’est en discutant avec un citadin qu’il se fait dérober la fameuse perle. Il parvient à faire arrêter le voleur et pour prouver son autorité, décide d’appliquer lui-même sa sentence. De retour à son domicile, il ne peut s’empêcher de tester avec Yassou les propriétés directionnelles de la perle et de se poser des questions sur le lien de tous les artefacts et les bleuis. Il apprend également que deux bleuis répondant au nom d’Hyllie et de Mme Sama ne sont pas mortes suite à l’explosion du palais et qu’elles ont été certainement cachées par le roi. C’est à ce moment que se présente Zania qui souhaite lui parler en privé. Pressentant quelque réprimande sur sa façon d’agir, Ralph Azham lui propose de partir quelques jours tous les deux dans un lieu isolé. En effet, l’élu semble avoir atteint, à cause de ses obligations, le point de rupture et pense abandonner sa charge. A moins que la confirmation de Yassou sur l’état de Mme Sama le pousse à repartir à l’aventure !

Par phibes, le 22 octobre 2016

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Notre avis sur RALPH AZHAM #9 – Point de rupture

Avec l’épisode précédent, Lewis Trondheim initiait un nouveau cycle d’aventures dans lesquelles Ralph Azham, proclamé l’élu et surintendant royal à la suite de la destruction du sinistre Vom Syrus, avait fort à faire. Après s’être fait malmené par Tilda Pöms, un adversaire bleui aux ressources insoupçonnées, et repris un peu du poil de la bête en se terrant dans sa demeure, le héros d’Astolia sort de sa torpeur pour la suite des péripéties.

Plutôt que de repartir sur un nouvel affrontement avec le même adversaire, Lewis Trondheim a préféré contourner la chose de façon à plonger son personnage principal en plein questionnement sur son rôle actuel. Cette remise en cause se veut toutefois laissée de côté, le temps d’une nouvelle mission de sauvetage qui doit se dérouler dans un pénitencier de Malène.

L’on pourra s’accorder à dire que cette équipée est riche en petites originalités et en événements, évènements qui ont la particularité de pousser l’élu d’Astolia, transformé en justicier aux pouvoirs extraordinaires, dans l’action contre des ennemis toujours aussi machiavéliques et cette fois-ci dotés eux-aussi d’aptitudes extraordinaires. Aussi, devant cet équilibrage des forces en présence, on ne s’ennuie pas une seconde. Avec beaucoup de fantaisie et de rythme, l’auteur fait évoluer son récit, le tout dans une simplicité très agréable et dans un concept décalé bien rafraîchissant.

La partie graphique est toujours aussi généreuse grâce à cette liberté d’expression que l’on perçoit dans chaque planche. L’artiste laisse courir son trait en créant des décors et des personnages exotiques qui se suffisent à eux-mêmes pour constituer l’univers baroque d’Astolia et qui ne manque pas d’accrocher le regard.

Un 9ème épisode plein de malice qui a le privilège de faire l’objet d’une édition collector renfermant une illustration inédite numérotée et qui vous donne la possibilité de gagner 200 astols sur le site http://www.spirou.com/astol/.

Par Phibes, le 22 octobre 2016

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