RAJ
Les disparus de la ville dorée

1831, l’île de Bombay, la "ville dorée", côte ouest des Indes anglaises.
Alexander Martin vient de Londres et rejoint les rangs de l’I.P.S., l’Indian Political Service. Le rôle de l’I.P.S. est d’aider l"’honorable Compagnie des Indes" à développer ses affaires (dixit Sir William Laurence, chef de l’I.P.S.). Martin est idéaliste et sûr de lui. Il va faire connaissance avec David Baltimore, un jeune journaliste avec qui il va se lier d’amitié. Celui-ci va lui faire découvrir le Bombay secret, les rites de ce pays.
Mais plusieurs hommes importants et riches de la colonie commencent à disparaître. Malgré des ordres supérieurs, Alexander Martin va commencer son enquête pour découvrir ce qui se passe…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RAJ #1 – Les disparus de la ville dorée

Bravo !
Je dis bravo à Conrad et à Wilbur pour ce premier tome de Raj.  C’est un très bel album.
C’est bien le Conrad qui a commis la série des  Innommables avec Yann qui a réalisé ce très beau premier tome. Associé à Wilbur (qui n’est autre que le pseudo de Mme Conrad), il nous offre un beau voyage dans l’Inde de 1830.  Conrad d’ailleurs a carrément changé de style : fini les gros nez comme celui de Mac ou Tim. Ici, nous sommes beaucoup plus proches de la ligne claire d’Hergé ou de Jacobs. Et ce style lui sied parfaitement.. Ce travail vaut franchement le coup d’oeil, de même que le scénario de Wilbur et Conrad.

Ce premier tome est le début d’un diptyque.  D’ailleurs, il est prévu trois histoires de deux tomes chacun. Nous y découvrons des personnages truculents, intéressants. L’intrigue démarre très bien. En tant que lecteur, nous n’avons pas envie de lâcher la dernière page comme ça.Oui, c’est vraiment un bon départ, une belle invitation au voyage. Les dialogues sont bons aussi. Il y a parfois un peu d’humour comme nous en trouvions chez les Innommables. Et oui, de travailler avec Yann, cela laisse quelques tics. 

Raj est une très belle série que je vous recommande chaudement, j’ai vraiment pris plaisir à lire cette première aventure d’Alexander Martin.

Par BERTHOLD, le 8 mars 2007

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