RAI
Intégrale 2

(4001 A.D. 1 à 4 + le Prologue à 4001 A.D. + Rai 13 à 16 + "4001 A.D. : Bloodshot", "4001 A.D. : War Mother", "4001 A.D. : Shadowman" et "4001 A.D. : X-O Manowar".)
Père est en train de disloquer Néo-Japon afin d’endiguer l’avancée du virus qui le prive de ses pouvoirs sur la gigantesque station spatiale, décimant ainsi des milliers d’habitants sans état d’âme sur ces vie perdues ! Sur Terre Rai tente de trouver une solution pour regagner sa patrie, en compagnie du guerrier éternel et d’une armure d’X-O Manowar qui va lui permettre d’aller se battre contre père…
Nous découvrons ensuite le passé et les origines des premiers Rai qui s’incarnèrent ensuite en des personnalités bien différentes.

Par fredgri, le 16 juillet 2017

Notre avis sur RAI #Int.2 – Intégrale 2

Après un flamboyant premier volume, paru en novembre de l’année dernière, nous retrouvons Rai et ses amis qui sont les témoins de la chute du Néo-Japon et qui décident d’intervenir pour d’une part arrêter Père, mais surtout sauver le plus de monde possible de ce génocide inconscient !

La mini série 4001 A.D. tourne donc complètement autour de l’affrontement entre le père et le fils et de ses conséquences sur la population. On peut juste regretter que le prologue soit disposé à la fin de cet arc, alors qu’il aurait fait une excellente remise en place des principaux éléments… Mais qu’importe…
On retrouve la même énergie que dans le précédent volume, avec un récit très bien mené, mais qui laisse peut-être trop en retrait les personnages secondaires, malgré tout ! En attendant, c’est captivant et plein de rebondissements particulièrement bien amenés.

Kindt développe une intrigue très accrocheuse qui intègre très intelligemment quelques références à l’univers Valiant (Géomancienne, le Guerrier Eternel, X-O Manowar…) tout en présentant une fin ouverte qui donne envie d’en avoir plus… On retrouve cette volonté de ne pas fermer le personnage avec le dernier arc de la série consacré aux origines des différents Rai. Le scénariste rebalise très finement son univers et glisse quelques éléments qui risquent d’être exploités ensuite (comme la vision de la jeune Rai enceinte…) !
C’est très adroitement amené !

Pour les quatre one-shot finaux, je suis plus hésitant. D’une part, parce que leur pertinence ne m’apparait pas évidente, et en plus parce qu’ils n’ont pas cette fibre captivante qu’a su maintenir Kindt tout du long. Les quatre histoires restent assez anecdotiques, et même si la partie traitant de Bloodshot me semble très nettement sortir du lot, le reste s’oublie malheureusement assez vite !
Toutefois elles amènent aussi un regard sur la chute du Néo-Japon, sur les répercussions qui est intéressant !

Graphiquement Clayton Crain reste très inspiré par l’univers et son design technoïde. C’est beau et bourré d’énergie. De son côté Cafu est plus intimiste. C’est là aussi très beau, mais on sent l’artiste plus concentré sur les expressions, sur les personnages. Pour les quatre one-shot c’est plus varié… Clayton Henry rend une copie plutôt classique, Doug Braithwaite toujours fidèle à lui même et Gill et Giorello sont plus communs !

Un second volume peut-être un chouilla moins cohérent que le premier, mais qui réserve une lecture toute aussi prenante !

Très fortement conseillé (et plus généralement la production Bliss Comics est à surveiller de très près !)

Par FredGri, le 16 juillet 2017

Publicité