Les hommes à terre

Théo Laurens est un jeune garçon qui fait partie de la Marine. Il reçoit sa première affectation sur le "Jeanne d’Arc", où il sera affecté aux machines.
Avec ce premier voyage, le jeune garçon va faire le tour du monde et découvrir l’amour. Ce voyage fera de lui un homme.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Les hommes à terre

Un de mes rêves a toujours été d’être un marin, de prendre la mer et partir sur un navire pour un long voyage.
Je n’ai pu le faire que grâce aux livres, films ou bandes dessinées. C’est sûr que des œuvres telle que celle de Melville, Conrad, Stevenson, Pratt avec son Corto Maltese, entre autres, m’ont fait voyager à travers le temps et autour du monde.

Bernard Giraudeau, acteur de films tels que Les specialistes, Ridicule, le Ruffian, Les longs manteaux,.. , réalisateur avec les Caprices d’un fleuve (1995) et romancier avec des titres comme Le marin à l’ancre ou Les hommes à terre, a lui aussi rêvé de voyager autour du monde et a pu le faire lorsqu’il s’est engagé très jeune dans la Marine Nationale.
Il a raconté son parcours dans ses romans. Il a suivi la trace des Melville, Stevenson ou des Conrad. D’ailleurs, je trouve que son film Les caprices d’un fleuve fait ressentir la même émotion et retrouve l’esprit de ces auteurs cités auparavant.

Avec R97, Giraudeau adapte librement un de ses romans pour en faire une bande dessinée chez Casterman.
Ce récit s’inspire donc de sa vie et il y met d’autres petites choses qui font que nous allons suivre avec passion ce jeune marin nommé Théo Laurens, lors de son premier voyage à bord du "Jeanne D’Arc".
Je dois dire qu’à peine ouvert le livre, j’ai eu du mal à le lâcher tant c’est si bien écrit et est fort intéressant. Nous découvrons la vie de ces marins à bord d’un navire de guerre. Nous allons voir ce qui se passe lorsqu’ils sont en escale et surtout, à la suite de Théo Laurens, nous allons marcher (naviguer?) sur les traces de Melville, Conrad, ou bien encore Rimbaud et Henry de Monfreid, entre autres. Bref, nous allons faire un beau voyage.

Christian Cailleaux a su merveilleusement adapter et mettre en images les mots de Bernard Giraudeau. Je ne connaissais pas encore son œuvre, mais là je dois dire que j’en suis devenu fan. Pour exprimer parfaitement la vie à bord de ce bateau, il a passé et navigué quelques jours à bord du "Jeanne D’Arc" en compagnie de Giraudeau pour bien s’imprégner de l’ambiance. Je trouve d’ailleurs que c’est vraiment bien rendu.

Casterman, après avoir édité un autre acteur, scénariste et réalisateur, Vincent Perez (La Forêt), a eu la bonne idée de prendre Giraudeau comme scénariste de bande dessinée. Grace à ces deux auteurs, j’ai fait un magnifique voyage autour du monde avec des escales bien sympathiques. Je vous invite donc vous aussi à prendre place à bord du "Jeanne D’Arc" et de faire cette traversée.
Vous verrez que cela en vaut la peine.

Par BERTHOLD, le 19 avril 2008

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