QUINTETT
Histoire de Dora Mars

Paris : juillet 1916 – Dora Mars chante dans un cabaret. Un soir, elle fait la connaissance d’un aviateur de l’armée française, Armel, avec qui elle vivra une nuit d’amour. Le lendemain, celui ci doit repartir sur le front en zone neutre en Macédoine. Dora lui écrira mais ses lettres resteront sans réponse. 
Un jour, l’armée lui propose d’aller chanter pour les troupes au front. Elle accepte à condition d’aller chanter du côté de Pavlos, l’endroit où se trouve Armel.
Sur place, on lui propose une place de chanteuse dans un petit groupe qui formeront un quintett.
Par contre, les retrouvailles avec Armel ne sont pas comme elle l’espérait…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur QUINTETT #1 – Histoire de Dora Mars

QUINTETT est la nouvelle mini-série très attendue de Frank Giroud après "LE DECALOGUE". 
Pour le tome 1, il s’associe avec Cyril Bonin, le dessinateur de FOG, avec qui Giroud a failli faire un épisode du Décalogue.
Par contre , pour la première et la dernière planche, c’est Giulo Da Vita ("James HEALER", "Le décalogue 2") que l’on retrouve (et qui signera le cinquième mouvement de "Quintett : la chute").
Ce premier tome m’a beaucoup plu. Déjà, je m’attarderai sur les dessins magnifiques de Bonin : qui change son style par rapport à ce qu’il nous a habitué sur "Fog". Une très bonne mise en scène, un sens du mouvement, des bons cadrages font que le lecteur se laisse emporter par le récit.

Quant au scénario de Giroud, il est prometteur, il me tarde de découvrir la suite pour voir où va nous emmener son récit.
C’est une très bonne idée que de planter le décor pendant la première guerre mondiale dans un pays comme la Macédoine, dans un lieu peu connu des livres d’Histoire. 
Bonin a du prendre plaisir a dessiner ces camions militaires, ces avions. Tout est bien fait, bien détaillé.
Dans ce premier tome, nous faisons connaissance avec Dora Mars, le personnage principal de ce premier mouvement. Et nous découvrons aussi les autres membres du groupe : Alban Méric (qui sera le personnage principal du tome 2), Elias Cohen (le tome 3), Nafsika Vasli (tome 4). Par contre, le cinquième membre du quintett ne nous est pas présenté. Nous le voyons un peu au piano. Qui est il? Est ce lui le héros de "La chute"? 
Que de questions déjà avec ce tome 1. Je vais me lancer dans le tome 2 qui vient de sortir aussi. C’est Gillon qui dessine.
J’espère que la suite sera à la hauteur de l"Histoire de Dora Mars".
Merci Giroud et Bonin, vous m’avez mis en appétit.
Une oeuvre que je vous invite à découvrir.

Par BERTHOLD, le 19 août 2005

Frank Giroud est assurément un scénariste à suivre, lui qui, avec des séries comme "Secrets" ou "Le Décalogue" nous intrigue autant par le contenu de ses albums que par la construction de ses séries, par le rôle que joue chaque opus par rapport aux autres.

Avec "Secrets", il développe des histoires différentes sur autant de fois peu de tomes, chaque histoire étant dessinée par un dessinateur différent. Avec "Le Décalogue", il confiait chaque tome de la série à un dessinateur différent. L’avantage était qu’on n’était pas choqué de passer d’une période à l’autre de tome en tome car chaque style de dessin, chaque album, traitait d’une période différente.

Avec "Quintett", l’exercice change encore : sur cinq tomes, cinq dessinateurs vont travailler (chacun le leur) mais cette fois, les personnages se retrouveront d’un tome à l’autre. Cette donnée de base me faisait un peu peur : allait-on reconnaître les personnages d’un tome à l’autre ? Ma question a vite trouvé sa réponse dans l’astuce commerciale qui a consisté à mettre en vente simultanément ce tome 1 et le second. D’emblée, mes appréhensions ont été balayées par la qualité des albums : effectivement, les visages, les paysages, les styles ne sont pas hyper-identiques du T1 au T2, mais force a été de constater (et on a le temps, en 2 tomes de 64 pages !) que le scénario et la manière dont il est mené m’ont carrément fait oublier cette appréhension que j’avais. En tant de planches, on ne peut plus dire, à la fin, que ça ne vaudra pas le coup de continuer, les preuves sont faites !

Le dessin de ce tome 1 n’est pas celui de la série que je préfère, d’ailleurs, mais l’histoire de Dora est quand même captivante et originale. Comme on sait qu’il faut s’attendre à des visions différentes des événements (les titres des autres tomes sont déjà connus, chacun étant le nom d’un personnage important), on fait sa lecture en sachant que telle ou telle chose sera retrouvée par la suite, revisitée. C’est donc un peu un jeu de piste dans lequel on se plait à se laisser entraîner.

Autour de cette friandise qu’est l’histoire de Dora Mars : l’emballage, l’intrigue qui chapeaute le tout : ces mystérieuses planches au tout début et complètement à la fin. Cette conversation entre des personnes dont on ne voit pas les visages nous promet des surprises ! Génial ! Effectivement, on ne sait pas du tout à quoi s’attendre. On n’a pas vraiment de piste. On est otages de notre curiosité : oui, il va falloir aller jusqu’au bout ! Et bien moi, je suis séduit, je suis partant !

Par Sylvestre, le 9 février 2006

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