QUINTETT
Histoire d'Alban Méric

En 1916 à Pavlos en Grèce, sur une base aérienne française, dans une zone neutre, l’auberge du village et les répétitions du groupe de jazz, le "Quintett" sont les seuls distractions.
Alban Métric est un lieutenant dans l’armée française, il est désigné pour restaurer une statue qui a été rétrouvée dans l’eau lors d’un drainage. C’est en compagnie de Manolis un fils de volontaire Grec qu’il travaille.
Très rapidement une histoire d’amour naît entre les deux hommes, mais le statut de Alban et la liberté séxuelle de l’époque ne leur permettent pas de s’exposer.
Une nuit, dans les ruines d’un village, ils sont surpris par le sergent Grall, qui devient maître chanteur… leur réclamant une somme considérale pour qu’il se taise.

Par aub, le 1 janvier 2001

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3 avis sur QUINTETT #2 – Histoire d’Alban Méric

Voilà le deuxième tome de cette série qui était très attendu en cette fin d’été 2005, et quelle joie de découvrir une BD vraiment très réussit. J’avais déjà été emballé par le premier tome, et ce deuxième volume m’a encore plus ravi. C’est un vrai bonheur, le scénario est d’une très grande qualité, et les dessins de Gillon sont absolument grandioses.
L’ensemble forme vraiment une BD de très très bonne qualité.
Du début à la fin j’ai été emballé et totalement séduit par les illustrations et plongé dans une histoire vraiment palpipante.
Le sujet de l’homosexualité très dur à traiter à mon avis, est ici mené d’une main de maître, sans vulgarité ou moqurie, ni appriori ou bétise. C’est tout en finesse que le sujet est amené, même si il est uniquement une excuse pour l’histoire, car tout l’intérêt de cette série, c’est le lien qui existe entre tous les tomes.
En effet, nous allons lire 4 tomes, présentant 4 histoires de 4 personnages, tous relié par le lieu et la date des évènements. Le 5° tome cloturera cette série et nous expliquera le lien entre les 4 premiers tomes.
Ce qui est fort, c’est que ayant déjà lu (et relu) les 2 premiers tomes, impossible de savoir ou Girous va nous emmener… Wahoo c’est vraiment fort, très très fort.
Bravo…

Par AUB, le 21 août 2005

deuxième mouvement de Quintett.
Au dessin, c’est le vétéran Paul GILLON que nous retrouvons. Ce talentueux auteur né en 1926 et qui a signé "Les naufragés du temps", "La survivante", "l’Ordre de Cicéron" et le tome 7 du "Décalogue"(avec Giroud au scénario). Son talent éclate encore au vu des planches réalisées pour ce second tome.
"L’histoire d’Alban Méric" se situe en même temps que celle de Dora Mars (voir Quintett 1). Nous y retrouvons les mêmes personnages. Et des destins différents. Et sur certaines scènes communes, de spoints de vues différents. C’est là qu’est tout le talent de Giroud : le lecteur ne sait pas où nous mène ce récit. Quel est cet "petit quelque chose" que nous ne voyons pas tant nous nous focalisont sur l’histoire d’alban ou de Dora.
Une des bonnes choses de ce tome 2 c’est la relation amoureuse entre Alban et son ordonnance. Tout est suggeré. Une histoire asse zdifficile à mettre en image (Giroud disait qu’ila vait eu du mal à trouver un dessinateur pour ce tome 2).
Gillon s’en sort majestueusement.
Ce qui est bien, c’est les styles graphiques qui différent et pourtant , nous reconnaissons les personnages.
Giulo Da Vita signe encore la première et dernière page : ces pages qui sèment le doute, et qui nous font chercher ce "secret".
J’attends le prochain tome avec Cuzor au dessin.

Par BERTHOLD, le 29 août 2005

Ce deuxième volet de "Quintett" confirme la qualité de cette série. On n’a pas là une histoire faite de bric et de broc pour assurer seulement une histoire parallèle à celle de Dora Mars. Non, l’histoire d’Alban Méric est une aventure à part entière, avec son lot de surprises, d’action, de revirements et de suspense. Et comme on le pressentait, le parcours du personnage principal de ce tome 2 coupe en de nombreux points celui de Dora Mars que l’on suivait au tome 1.

La Grèce, les mauvaises blagues sur les mœurs de certains de ce citoyens, on connaît. Ce mauvais français parlé par Manolis, le pâtre grec qui dès le début se dit "joyeuse", ça paraît un peu fort donc. Et là, contre toute attente, bingo : effectivement, Manolis est homosexuel. Est-ce juste un clin d’œil douteux, une parenthèse gratuite ou sans intérêt ? Je n’ai pas su tout de suite quoi en penser : dans quoi m’embarqué-je ?! Et puis non, finalement, on a affaire à une véritable histoire d’amour entre hommes qui se vit dans l’ombre de l’intérêt d’un maître chanteur. Passée cette surprenante entrée en matière, donc, j’ai vraiment beaucoup apprécié cette BD, cette histoire qui nous fait mieux connaître Méric, nous fait une piqûre de rappel sur les autres joueurs du quintet, et surtout nous fait, avec tout le talent de Giroud, tourner un peu plus autour du pot au roses. J’ai hâte de lire la suite !!!

Par Sylvestre, le 9 février 2006

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