La Quête Onirique de Kadath l'Inconnue

Par trois fois Randolph Carter rêva de la merveilleuse cité d’or sans jamais réussir à s’en approcher, simple spectateur contemplant l’admirable, fasciné par la beauté de jardins et de collines enchantées et, n’éprouvant au réveil que frustration.

Par olivier, le 6 juillet 2015

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Notre avis sur La Quête Onirique de Kadath l’Inconnue

La cité lui échappe et le vide immense qu’il ressent ne lui laisse aucun répit. Randolph va implorer, prier les gardiens des portes du rêve de lui ouvrir la route vers les Dieux du rêve de Kadath afin qu’ils lui redonnent la vue, le souvenir et le lieu où s’étend l’envoutante cité.

La route du monde des rêves est pleine de dangers et la quête de Randolph périlleuse car il n’est guère sage de déranger les Dieux et de chercher à contempler ce qui doit rester caché.
Les rencontres étranges dont on ne sait si elles ont issues de l’imagination délirante et perturbée du rêveur ou si elles font partie d’un monde secret mais bien réel

La mise en image puissante et dynamique participe avec une belle intensité à cette plongée hallucinante dans ce qui est rêve provoqué par une perception hyper sensible et véritable vision d’un autre espace ou délire onirique perçu avec une telle intensité que Randolph ne parvient pas à faire la part du réel et de l’imaginaire.

Voici la septième adaptation d’une belle et longue nouvelle de Lovecraft par Ian Culbard. Ce récit appartient au cycle du rêve, moins connu que le très puissant mythe de Cthulhu mais non moins envoutant et dérangeant.

Un récit fantastique mené avec maestria par un des plus fervents admirateurs du maitre.

Par Olivier, le 6 juillet 2015

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