Quelques Jours avec un Menteur

Cinq copains décident de partir ensemble une semaine en
vacances . Ils ont la trentaine, se posent des tas de questions sur leur
vie et espèrent faire le point. Ils laissent travail, femmes et enfants
selon les uns ou les autres et les voilà en vadrouille vers cet espace tant
attendu. Chacun donne à l’autre l’image du copain d’adolescence qu’ils
étaient mais en vérité, ce n’est pas si simple. Derrière des airs
décontractés, ils cachent parfois un désespoir, Phil, par exemple, qu’a t-il
construit ? ou Totor, ou Domi ou n’importe lequel de ces cinq là ! Au milieu
de ce constat, un imprévu les surprend et ajoute un peu de piment à leurs
réflexions, mais une énorme surprise les attend.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Quelques Jours avec un Menteur

Chronique de vie sur l’éternelle question : qu’est-ce qu’on a fait de
notre vie ? Bien que cette fois, Davodeau aborde le thème avec des
personnages un peu jeunes, en effet, c’est plutôt à la quarantaine que çà
arrive : -) , le thème récurrent de l’inutilité ou du ratage est traité avec
humour qui pourrait bien être de la pudeur. Le roman graphique est une forme
de narration qui se prête très
bien à ce genre d’essai (je parle du genre littéraire). Etienne Davodeau ne
s’est pas embêté avec les dessins, çà c’est clair ! Et, pourtant, on ne se
pose aucune question sur le sens, tout est évident, parfois brutal, un peu
triste aussi. Finalement, son dessin exprime aussi la difficulté racontée
dans le roman. J’aime bien la morale de l’histoire qui montre que : « mieux
vaut tard que jamais » et qui peut donner de l’espoir à tous ceux qui se
trouvent dans une situation identique. Il trouve le ton juste, arghl… il
m’agace, il a l’air tellement à l’aise ! 😉
En ce qui me concerne, je l’ai lu avec plaisir et j’espère bien que nous
serons nombreux.

Par MARIE, le 19 novembre 2002

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