QUATRE COINS DU MONDE (LES)
Livre 2

Août 1914. Le grand sud algérien.
Le capitaine Barentin et le lieutenant Dupuy conduisent leurs hommes vers le puit d’In Guetta. Ils espèrent y attraper des maures reguibats, qui viennent du Drâa, dans le sud marocain. Ils vont surement vers la région de Gao pour y rapporter des tissus, des armes et du mil. Et peut-être aussi des esclaves.
Afellan qui revient de patrouille leur apprend que les reguibats sont au puits de Kassim et qu’ils ont attaqué une caravane qui venait de Taoudenni. Barentin sait qu’ils sont coincés maintenant…

 

Par berthold, le 18 octobre 2012

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Notre avis sur QUATRE COINS DU MONDE (LES) #2 – Livre 2

Le livre 2 des Quatre coins du monde est aussi beau que le premier opus.
Hugues Labiano prouve avec ce diptyque qu’il est aussi un auteur complet.

En parlant de ces hommes du désert, de ces officiers français qui ont connu cet univers, Labiano parle de la guerre, de la première guerre mondiale et de l’humanité de certains hommes. Avec ce deuxième livre, nous allons de l’immensité du désert, de la lumière de cet endroit à l’enfermement des tranchées, aux ténèbres qui entoure le champ de bataille. Il imagine une belle histoire d’amitié entre Barentin et Dupuy, entre Afellan et Barentin, puis Dupuy. Nous voyons aussi comment ces deux officiers apprécient et traitent bien leurs soldats qui ont quitté leur désert pour combattre sur le sol français. Il nous montre l’horreur de la Grande Guerre avec des scènes assez violentes et spectaculaires qui nous font prendre conscience de ce qu’ont vécu ces soldats, ces hommes.
Il y a de la vie dans le regard de ces hommes du désert. Labiano arrive à rendre ce sentiment grâce à son coup de crayon. Les scènes du retour dans le désert, après la guerre, sont, là aussi, de très belles scènes.
Et les dernières pages sont parmi les plus belles de ce que j’ai pu lire ces dernières années.

Labiano laisse exploser son talent graphique dans ces pages. Le tout, superbement embelli, par les couleurs de Jérôme Maffre. Grâce à leur travail conjoint, on sent le désert, on sent les tranchées, ont vit le désert, on vit les tranchées. Labiano n’hésite pas non plus à mettre de grandes cases pour vous faire ressentir l’immensité de ce désert. Sa mise en page est fort audacieuse et fort judicieuse.

Avec Les Quatre coins du monde, Hugues Labiano nous a offert un très beau diptyque que je vous conseille chaudement. Ce serait dommage de passer à côté d’une si belle oeuvre, d’un futur chef d’oeuvre du neuvième art !
Prenez sans hésiter la route du sud algérien et suivez la piste du capitaine Barentin, du lieutenant Dupuy et d’Afellan. Un beau voyage vous y attend.

 

Par BERTHOLD, le 18 octobre 2012

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