QRN sur Bretzelburg - 1963

Fantasio présente à Spirou le plus petit transistor au monde, qui se tient dans la poche de son veston. Mais Spip, excédé par la cacophonie qui s’en échappe, mord Fantasio qui lâche le mini-transistor. Ce dernier atterrit vite dans le ventre du Marsupilami. Malheureusement, l’appareil est resté allumé. Ce qui va causer quelques soucis. Personne ne peut l’atteindre et l’éteindre. Et de plus, le transistor s’est logé dans le nez de l’animal !
Le Marsupilami, fatigué, de sa longue journée, avec cette musique toujours allumée, semble sombrer vers le sommeil, alors que les émissions de la radio se terminent. Sauf qu’il y a aussi une émission pour les noctambules : Route de nuit… Mais, alors que tout le monde amène le Marsupilami au lit et que la maisonnée se prépare à finir la nuit, personne ne se doute que le grésillement qui sort du nez du Marsupilami va avoir de graves conséquences.
Non loin de là, un radio-amateur était en contact avec le Roi du Bretzelburg. Il a perdu le signal. Il va se mettre à chercher celui qui fait ces interférences…

Par berthold, le 13 octobre 2015

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Notre avis sur QRN sur Bretzelburg – 1963

QRN sur Bretzelburg est pour moi la meilleure aventure de Spirou et Fantasio, voire l’un des chefs d’oeuvres de Franquin (même si le scénario est aussi écrit par Greg).

Lorsqu’on lit cette aventure, on peut y voir tout le talent de Franquin pour le gag, le récit d’aventure, le dessin, les décors, des personnages inoubliables et le Marsupilami. Cette aventure est sortie en 1963 en album, mais elle a été publiée dans le Journal de Spirou entre 1961 et 1963.
Ce récit a mis tant de temps à être réalisé du fait des problèmes de santé qu’a eu André Franquin, mais aussi du refus, en cours de réalisation, de Dupuis de voir à nouveau apparaître Zorglub. Franquin avait demandé l’aide de Greg pour l’aider à trouver une nouvelle piste.
Du coup, dès le départ, nous constatons que le Marsupilami est "responsable" d’une aventure importante pour nos deux héros qui va les conduire au Bretzelburg, suite à l’enlèvement de Fantasio par deux agents de la Bretzpo, à cause d’un quiproquo… Ils découvrent alors que ce pays est sous la coupe d’un dictateur.

Quelle ne fut pas ma joie lorsque j’appris que Niffle sortait ce titre dans la collection 50/60, en intégralité !!!

Ce livre est magnifique, par le format et la présentation, mais surtout grace à ce superbe noir et blanc qui met en avant le talent de Franquin. On peut alors admirer les superbes cases, les passages qui sont des morceaux d’anthologies, comme la scène de la cuisine, du bus… Sans oublier les apparitions du Marsupilami. Et ces scènes "inédites" qui avait été coupées lors du passage en album de cette aventure. Finalement, elles sont plutôt bonnes et ne ralentissent même pas le récit. Quelle galerie offre ce récit ! De Switch à Kilikil, en passant par Schmetterling, que du bon !

Comme toujours dans cette collection, on trouve, par pages, des demi-planches accompagnées des commentaires toujours intéressants et instructifs de Hugues Dayez qui revient surtout sur l’arrêt subit par le récit en pleine pré-publication dans le Journal de Spirou, suite à la maladie de Franquin, sur l’aide de Greg au scénario… Il explique aussi le choix des titres des chansons que le transistor passe et pourquoi dans l’album, nous ne retrouvions pas quelquefois les mêmes chansons. Il revient sur le contexte de la période et le choix des voitures dessinées par Franquin. En fait, c’est tout simplement passionnant.

Une superbe édition qui doit figurer dans toutes bonnes bibliothèques. C’est l’édition ultime de ce chef d’oeuvre de Franquin. A lire et relire sans modération !

Par BERTHOLD, le 13 octobre 2015

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