PYTHONS
Pythons - 1

Guilhem est un jeune berger, alors qu’il s’écarta du troupeau pour chercher une brebis égarée, le ciel s’obscurcit soudainement et devient rouge de flammes. C’est ainsi que toute sa vie bascule dans un gigantesque incendie, plus de famille ni de foyer. Alors qu’il fuit l’incendie il tombe nez à nez avec un chevalier, de l’ordre de Saint Georges, prénommé Bertrand. Ce dernier lui apprend alors que c’est un Dragon qui est à l’origine de ce massacre, mais lui aussi est esseulé, car il se trouve être le dernier de son escouade. Il prend alors Guilhem avec lui, et ensemble ils devront faire attention à ne pas attirer la police religieuse. Car pour eux point de dragons, il s’agit seulement de la colère divine à l’encontre des hérétiques. Mais Bertrand n’aura pas le temps de former Guilhem et tombe sous les coups de la police. De nouveau seul, Guilhem va entreprendre un voyage, long et lointain, vers une nouvelle vie.

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PYTHONS #1 – Pythons – 1

Les dragons ont toujours suscité admiration et fascination. Après un opus de la geste des chevaliers dragons sorti il y a peu et Siegfried sorti ce mois-ci, et avec Pythons, vous allez avoir du grain à moudre. Le choix va devenir Cornélien car on a sans doute trois façons différentes d’aborder le sujet. Tout comme la Geste, Pythons se montre un peu plus "roots" en revenant aux bases de la fantasy et de mythes du Moyen-âge. Mythes ou le chevalier se bat sans cesse contre des dragons, un peu comme Saint Georges. Le dessin et la couleur peuvent surprendre, d’une part le dessin et très sobre, c’est un peu plus détaillé que la ligne claire mais à peine. D’autre part, la couleur est très sombre, mais la beauté du bleu nuit rend l’ensemble élégant. Loin de ressembler à un album dans la veine ligne claire, avec ses couleur sombres, Pythons a un aspect "cell-shadé", avec ces grands aplats de couleurs et est ainsi très attirants. Tout est fait pour se focaliser sur les personnages. L’ensemble alterne les long monologues avec les longs silences. Si les long silences laissent la place à l’imagination, les longueur dans les dialogues sont un peu indigestes comme cette double page remplie de bulles avec en tout et pour tout un petit navire en haut.
Pythons est le récit d’une quête initiatique avec un retour aux racines du genre. Ça change de la débauche d’effet spéciaux et de magie. Si l’ensemble est plaisant à lire, le choix graphique risque lui d’être à double tranchant.

Par Eric, le 18 octobre 2007

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