PYRAMIDES
La Sphinge

 
L’étau se resserre sur Jamort. Seul à avoir été épargné alors que tous ses amis de la Confrérie de la Sphinge ont été assassinés, il fait un coupable idéal. Pourtant, des vases canopes sont retrouvés au Père Lachaise qui renferment les organes qui avaient été prélevés sur chacune des victimes : Jamort est donc peut-être innocent (car les vases ont été posés alors qu’il était sous surveillance)… ou bien il a un complice. Bref, on n’en sait rien encore !

Le mystère s’épaissit en même temps que les pistes de Nivôse Rochelle se multiplient et que les indices inattendus mais ô combien précieux viendront s’ajouter aux éléments de son dossier : ainsi, par exemple, Fouras aurait eu une femme ! Cette enquête manquait justement de femmes, c’en était presque louche. Tout autant que ces sentiments assez subits de Madéka envers Rochelle…

Quoiqu’il en soit, Rochelle n’hésitera pas à aller chercher indices et témoignages là où son intuition le guidera. C’est ainsi qu’il partira pour Tours avant d’embarquer pour l’Egypte, ce pays qu’il avait cru pouvoir se contenter de découvrir à Paris…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Notre avis sur PYRAMIDES #2 – La Sphinge

 
Notre emballement pour cette BD ne peut que croître : l’enquête de Nivôse Rochelle qui ne tournait encore qu’autour d’un petit groupe de personnes se voit ouvrir des perspectives plus larges. Ainsi, avec ce second tome, on entrevoit un environnement plus politique, avec des références à Napoléon himself, avec les franc-maçons ou encore les archéologues envoyés par la France et la Grande-Bretagne pour une chasse ouverte aux trésors de l’Egypte ancienne. Enfin, l’horizon est élargi également géographiquement : ça y est, le lecteur part pour l’Egypte avec le héros Rochelle ! On ne restera donc pas dans Paris comme je l’avais soupçonné à la lecture du tome premier.

En ce qui concerne l’enquête, elle avance petit à petit. On ne sait pas encore à ce stade ce qu’il faut en conclure, mais des indices arrivent à dose homéopathique et des relations entre les personnages se nouent ou se précisent, cultivant le mystère qui plane…

Le dessin de Sophie Balland est comparable à ce qu’il était dans le premier tome, avec cependant un petit mieux. J’ai par contre noté que certains encrages sont peut-être un peu trop gras, ce qui nuit un peu à la finesse de certains traits sur des plans larges où on les attendrait plus fins. Est-ce un problème à l’impression, par exemple ? Je ne le sais pas…

En tout cas, l’équipe Quella-Guyot / Balland / Dupas nous régale de cette belle et intéressante histoire. En route pour le tome suivant, dans lequel nous est promise la découverte du pot aux roses !
 

Par Sylvestre, le 10 janvier 2007

Publicité