PUTAIN D'USINE
Tue ton Patron

Un anonyme parmi d’autres est au chômage. Lâchement abandonné par sa boîte, après 25 ans de bons et loyaux services, il la quitte avec un chèque à la main pour un "départ volontaire".
Le patron de FFI, monsieur Pelletier-Raillas, est dans la ligne de mire, et il ne pourra échapper au dessein du chômeur qui réussit à s’introduire au siège social dans le quartier de la Défense, sous diverses identités.
La vengeance est un plat qui se mange froid.

Par aub, le 3 mai 2012

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Notre avis sur PUTAIN D’USINE #3 – Tue ton Patron

Dans la lignée des précédents, Tue ton Patron est un album fort, à la fois dérangeant et compréhensible.
J’ai eu le sentiment que les auteurs ont parfois peur de prendre un réel parti dans leur histoire. A la fois pro-ouvrier, à la fois pro-patron, compatissant aux déboires de l’un et comprenant les obligations de l’autre, la barrière est parfois difficile à passer. De quel côté faut-il être ? De quel côté est-on le mieux et où se sent-on bien ?
Chronique sociale, Tue ton patron  parle de politique, d’économie et des hommes. Cette Bande Dessinée engagée ne laisse pas indifférent. Elle permet de relativiser, de se poser et de réfléchir au monde dans lequel nous vivons. Même si l’on est loin des discours ou des idéologies des partis politiques français, il n’en reste pas moins que le courant porteur de l’histoire est le gauche. Les grands méchants sont les patrons, les gentils les ouvriers.
Le graphisme de Efix, reconnaissable parmi tant, est toujours aussi efficace, clair, direct et net. Jeu d’ombres et de lumières, noir intense, épais, compact et gras, il correspond à merveille au scénario et aux textes de Jean-Pierre Lavaray. Ce duo d’auteur s’est trouvé, c’est à chaque fois une réussite et un très grand moment de lecture.

Offrez le à vos amis, il est d’actualité et risque hélas de le rester encore de longues années…

Par AUB, le 3 mai 2012

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