PUNISHER
Volume 1

Il était une fois deux voyageurs. L’un est un garçon et se nomme Alt. Il est parti pour un long périple afin de retrouver sa mère qu’il n’a pas vu depuis des années. Son seul indice est un nom de lieu, Sansadia. L’autre voyageur est une fille. On l’appelle “Milky la faucheuse”. Elle voyage pour devenir la Mort. Drôle d’objectif pour une jeune femme aussi teigneuse que pétillante !

Leurs destins se croisent sur un bateau, lors du voyage. Ils se croisent à nouveau dans la ville portuaire. Milky entraîne Alt dans une situation délicate en volant du pain juste sous ses yeux. Il doit lui aussi prendre la fuite et dort seul dans la forêt. Il est alors arrêté par les soldats du seigneur Warzel et enfermé dans le château. Il retrouve dans la geôle… Milky ! Décidément, leurs destins semblent de plus en plus liés.

Par legoffe, le 17 mars 2010

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Notre avis sur PUNISHER #1 – Volume 1

Glénat lance une nouvelle série d’heroic fantasy. Une de plus me direz vous ! Alors, peut-elle se faire un nom dans ce genre déjà sur-représenté dans l’univers du manga ? L’auteur de Noodle Fighter change, en effet, de registre, et ce choix est un pari risqué.

Si vous connaissez sa précédente série, vous retrouverez ses dessins tout en rondeur et ses personnages aux grands yeux, au visages dépourvu de nez. Un style assez caractéristique des shonen et qui est ici bien exploité. En outre, la qualité d’impression offerte par Glénat respecte mieux le travail du mangaka que ce qui avait été fait par Taifu pour Noodle Fighter.

Ce premier tome installe l’histoire. Nous découvrons les deux adolescents et leurs caractères, très opposés. Art est timide malgré sa puissance de combat lorsqu’il sort sa fameuse épée. Milky, elle, est plus intrépide et un peu voyou. Elle aussi cache une arme étonnante qui lui a donné son surnom.
Rapidement, un autre personnage s’invite dans la danse, le seigneur Warzel. Difficile de savoir, pour l’heure, quel va être son rôle, mais il semble savoir des choses sur les deux adolescents. Il n’est pas présenté comme un ennemi, mais plutôt un personnage au dessus de la mêlée. Cela ne manque pas d’attiser la curiosité du lecteur qui sent bien que Sadogawa a semé des graines dont le potentiel peut s’avérer intéressant par la suite.

L’univers de la série, lui même, est attrayant. Très axé fantasy, il semble parfois mélanger les époques. Nous trouvons des acteurs affublés de tenues typiquement médiévales alors que d’autres, comme Warzel ou le capitaine du bateau, sont habillés de manière plus moderne.

Les rencontres sont multiples sur le parcours des ados, l’action et l’humour sont au rendez-vous. Autant d’ingrédients qui rendent ce shonen plaisant. Prometteur.

Par Legoffe, le 17 mars 2010

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