PULSIONS
Hugo

Hugo, c’est le surnom qu’a donné la Police Parisienne, au tueur en série qui sévit dans la ville en ce moment. Surnom inspiré de Victor Hugo pour son livre "l’homme qui rit", et pour cause les cadavres des jeunes femmes sont retrouvés mutilées avec les lèvres méthodiquement découpées…

Par aub, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PULSIONS #1 – Hugo

L’Editeur 12bis ne se prive de rien… Deux grands scénaristes pour cette nouvelle série et un dessinateur non moins connus… A la base tout m’a séduit dans cette BD, la couverture, le thème, le titre et les auteurs. Plus d’un diront, "encore une histoire de tueur en série", et ceux là sont certainement les mêmes qui regardent tous les soirs sur leur petit écran les 3 épisodes des feuilletons américains avec des tueurs à chaque coin de rues. Pour ma part, c’est justement le thème qui m’a plu. Je me suis dit, "chouette encore une histoire de tueur en série", car j’aime vraiment bien ce type de scénario et avec deux scénaristes de la trampe de Malka et Corbeyran je savais que j’allais trouver du lourd.
J’ai beaucoup aimé tout le travail réalisé sur les personnalités des différents protagonistes de l’histoire. Au fur et à mesure des pages l’on en apprend toujours un peu plus sur eux et leurs intentions, leurs vies, leurs caractères, leurs difficultés, leur rôle dans l’histoire. Même chose du côté du sérial killer, sur lequel les auteurs se sont penchés très précisément afin de nous laisser que de vagues informations sur sa réelle personnalité.
Du côté de l’histoire, même si elle peut paraitre banale, il n’en est pas moins qu’elle est rondement menée; Le découpage, les textes, tout est la pour nous laisser sombrer dans ce scénario. La petite subtilité de la narration réside dans le fait que nous suivons l’histoire par deux chemeins différents, d’un côté avec la police, de l’autre avec le tueur.
Defali de son côté nous offre comme à son habitude un dessin aux traits assez épais, avec quelques petits soucis de perspective, mais rien de catastrophique.
Tout au long de l’histoire la tension monte, le suspence est grandissant, la peur présente… une excellente ambiance digne d’un bon téléfilm.

Par AUB, le 7 novembre 2008

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