PSYREN
La légende urbaine

Une camarade de classe d’Ageha disparaît mystérieusement. Il décide de mener l’enquête car il a toujours été attiré par la jeune femme. Il apprend alors l’existence d’une légende urbaine, relayée par le Web, qui raconte qu’une société secrète du nom de Psyren serait responsable de nombreuses disparitions. La clé de ces disparitions serait une sorte de carte téléphonique. Or, il s’avère qu’il est entré, par hasard, en possession d’une de ces cartes. Il n’imagine pas alors qu’elle est une véritable porte d’entrée vers un monde parallèle…

Par legoffe, le 10 juillet 2011

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Notre avis sur PSYREN #1 – La légende urbaine

Kana lance un nouveau shonen en ce mois de juillet. Pour l’occasion, les deux premiers tomes de cette série (prévue en 16 volumes) sont publiés simultanément. Une initiative qui devrait satisfaire les lecteurs car le récit est mené à un rythme effréné, grâce à un auteur qui égraine plutôt efficacement les éléments de l’intrigue.

Pourtant, à la lecture du résumé, on pouvait se demander si nous n’aurions pas affaire à du déjà (trop) vu. En matière d’adolescents propulsés dans un monde parallèle, il y a déjà eu nombre de mangas avant Psyren. On pense, par exemple, à Brave Story, qui est une référence du genre.

Si nous n’oserons pas parler d’originalité concernant ce livre, Toshiaki Iwashiro a opté pour un style qui lui permet de se différencier quelque peu de la concurrence. La mise en place du récit se fait rapidement et nous ne tardons pas à nous retrouver dans le monde parallèle sans pour autant avoir sacrifié à la présentation des principaux personnages. Certes, la ficelle du départ (le héros trouvant la carte Psyren, puis sa camarade qui disparait après avoir été elle même détentrice d’un pass similaire) est un peu grosse. Mais nous sommes dans un shonen après tout ! Et, derrière, tout s’enchaîne sans temps morts. En un seul volume nous faisons un sacré voyage et nous recueillons de nombreux éléments intéressants permettant d’alimenter le suspense. Les lecteurs seront particulièrement intrigués par la personnalité mystérieuse de Sakurako Amamiya et sa connaissance visiblement développée de Psyren.

L’univers développé durant ce premier épisode nous rappellera aussi quelques récits d’anticipation, avec ce désert et ces ruines de bâtiments. Et, derrière les dunes de sable, quelques monstres à vous faire froid dans le dos.

A récit accrocheur, dessins réussis. Fins, propres, dynamiques, ils favorisent une bonne lecture, même lors des scènes d’actions. L’auteur a également soigné son découpage.

Dès lors, si vous aimez les shonen mêlant action et fantastique, vous pouvez tenter la voie parallèle d’Iwashiro sans grands risques. Ageha et ses amis vous assurerons un spectacle de qualité.

Par Legoffe, le 10 juillet 2011

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