PRISONER & PAPER PLANE
Tome 1

 
Dans un camp où il est enfermé avec de très nombreux autres prisonniers, Matricule 420 ne sait jamais, en se levant le matin, s’il va survivre à sa journée. En plus des travaux que les prisonniers sont appelés à faire, l’humiliation et les coups sont quotidiens, que ce soit de la part des geôliers ou de la part des prisonniers qui se sont imposés comme étant des chefs. Un espoir va pourtant se dessiner pour Matricule 420 : alors qu’il n’en pouvait plus, une jeune fille lui est apparue, qui se trouvait de l’autre côté des barbelés…
 

Par sylvestre, le 13 mars 2015

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Notre avis sur PRISONER & PAPER PLANE #1 – Tome 1

 
Ce premier des trois tomes de la série manga Prisoner & paper plane met le lecteur dans l’ambiance. On y fait la connaissance du malheureux Matricule 420 mais on découvre également l’environnement dans lequel il croupit et ses camarades d’infortune. Tous sont logés à la même enseigne : dans ce camp dans lequel tous sont internés, le programme se résume à peu près à un lever très tôt, à des travaux difficiles, à une sous-alimentation et à des brimades en continu. Seul le système de "présents" (une sorte de bille "bon point" qui est distribuée à ceux qui le méritent et dont on ne comprend pas encore complètement le rôle ou le pouvoir qu’elle peut avoir) apparaît comme un élément positif.

Le titre du manga donne sans doute un indice : la communication avec l’extérieur pourrait être le vecteur du changement de la condition d’un (le héros) ou des prisonnier(s). Mais ce tome 1 ne nous en dit pas encore trop… Patience ! Dans ce premier volet, il est plutôt question de poser les décors et de faire connaissance avec le héros, ses gardiens, et avec certains de ses co-détenus. Parmi ceux-ci, il y a les petits chefs, les lèche-bottes des petits chefs, ou encore un nouvel arrivant qui respire l’optimisme malgré le contexte et réussirait même presque à tenir tête aux caïds…

Le gros problème, cependant, dans ce début de manga, c’est qu’absolument rien n’est crédible. Les gardiens ont un look décalé, les situations ne sont pas convaincantes pour deux yens et aucun personnage, pas même notre pleurnichard de Matricule 420, n’est attachant. Tout cela fait de la lecture de ce tome une épreuve loin d’être inoubliable. Car si les intentions sont louables et si le scénario peut éventuellement valoir quelque chose, le style graphique complètement inadapté met tout par terre et efface tout point qu’on aurait pu trouver positif…

Aïe aïe aïe… Matricule 420 est prisonnier, mais vous, sentez-vous libre de ne pas lui accorder trop de temps…
 

Par Sylvestre, le 13 mars 2015

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