PRINCESSES EGYPTIENNES (LES)
Deuxième partie

Amenhotep Hapou conte à Ptahmoses et Kiki-Néfer l’histoire de Moses et du Grand-criminel. Le destin du monde est bientôt sur le point de basculer…

Par melville, le 18 juillet 2011

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Notre avis sur PRINCESSES EGYPTIENNES (LES) #2 – Deuxième partie

Avec Les Princesses Egyptiennes, Igor Baranko renoue avec l’ambition et la théâtralité des péplums hollywoodiens. A la manière de ces grandes fresques, il ancre son récit dans une dimension historique dont il n’hésite pas à s’éloigner pour insuffler le grandiose qui transporte le lecteur. Et si ce sentiment transparaît dans le destin des personnages, l’auteur le construit principalement par le dessin. Le noir et le blanc s’opposent et de ce contraste cru nait la chaleur du désert. Par des jeux de perspective, l’auteur écrase ses personnages sous le poids d’un temple ou bien, à l’inverse, détache un personnage en particulier via un plan ou un cadrage. Le dessin d’Igor Baranko n’est pas là comme simple illustration d’un dialogue mais comme élément pleinement intégré à la narration. A lui seul il suggère bien plus que les mots. Il en va de même pour ses personnages dont les traits son le reflet de leur âme.

Dans le premier tome, Igor Baranko plaçait son intrigue durant le règne de Ramsès III. Les deux princesses Titi-Néfer et Kiki-Néfer au tout début de l’histoire ensembles, se voyaient rapidement séparées et leur destin croisait celui de deux hommes, Ptahmoses pour Titi et Yahmoses pour Kiki ; pour enfin se réunir autour de vieil Amenhotep Hapou au cœur de la cité interdite. Dans la seconde partie, l’auteur délaisse pendant presque les trois quarts de l’album l’intrigue du complot contre Ramsès III amorcée dans le tome 1 et recentre son récit sur l’histoire de Moses contée par Amenhotep Hapou à la suite de laquelle Ptahmoses connaîtra les mots qui rendent fort, puis sur celle d’Akhenaton, le pharaon surnommé le « grand-criminel ». Si au départ ce revirement de situation peut surprendre, il s’explique par la suite en une phrase prononcée par Amenhotep Hapou lui-même : « …toute cette histoire n’est pas celle de Kiki qui sauve le pharaon, mais celle de Titi qui sauve le monde ». L’intrigue du premier tome n’est finalement qu’un prétexte pour amener les propos de la seconde partie de l’histoire. Tout en conservant l’esprit vif du tome 1, l’auteur aborde en filigrane un questionnement sur la religion… Mais toutefois que le lecteur se rassure, Igor Baranko n’oublie pas d’apporter une conclusion pleine de malice et parfaitement intégrée à l’ensemble du récit à ce fameux complot.

Les Princesses Egyptiennes est un récit baigné de magie et sorcellerie sur fond de fresque historique. Une lecture riche à plusieurs sens. Assurément un must à posséder d’urgence !

Par melville, le 18 juillet 2011

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