PRINCESSE SARA
Bas les masques !

 
James et Donald ont rejoint Sara et ont décidé de jouer à se faire passer pour ses serviteurs. La jeune femme, enchantée par leur arrivée, reste néanmoins préoccupée par les échecs qu’essuient Becky et Ram Dass dans leur recherche de la tombe de son père sur laquelle Sara aimerait tant se recueillir. La jeune femme va donc finir par en appeler à Ernest Delatour qui acceptera, malgré le différend qui existe entre eux, de confier à son fils Léopold la mission de l’y conduire. Le jeune homme se fera une joie d’accompagner l’énigmatique femme au visage masqué dans cette expédition ; il ne doutera pas un instant qu’elle est la Émilie Saint-John qu’il essaie de séduire depuis qu’elle est employée dans l’usine familiale ! Il en sera également quitte pour une sacrée peur lorsqu’un tigre dont tout le monde parlait en ville depuis plusieurs jours s’attaquera à eux dans l’enceinte du cimetière où enfin Sara a localisé la tombe de son défunt père…
 

Par sylvestre, le 23 novembre 2013

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Notre avis sur PRINCESSE SARA #6 – Bas les masques !

 
Paraissant plus d’un an après la sortie du tome précédent, ce sixième opus (le second du deuxième cycle) était très attendu ! Rentrée en Inde, Sara Crewe adulte nous avait en effet alléchés par le double jeu qu’elle avait alors mis en place et il nous tardait de voir comment la situation allait pouvoir évoluer.

Alors… Mystère percé à jour ou secret gardé ? Peut-être ne devrais-je pas vous le dire, mais malgré son titre, l’album ne propose aucune scène au cours de laquelle Emilie Saint-John ou Miss Sara Crewe est franchement "démasquée". Spoil sans trop de gravité, donc ! Je l’espère, en tout cas, et de toute façon, ainsi, vous saurez que le suspense peut perdurer ! Il n’empêche… l’étau se referme un peu plus sur notre héroïne, et la présence supplémentaire autour d’elle, de James et de Donald ne fait qu’accroître la suspicion autour d’elle ! Le double jeu de Sara/Émilie est un élément narratif très important et permet encore et toujours des situations dont on rit sous cape ; vis-à-vis de Léopold ou des bourgeoises de Pondichéry, par exemple !

Le dessin quant à lui est toujours très joli. Et il est embelli par de belles couleurs qui sont au top pour créer les bonnes ambiances ; par exemple au cimetière, lors du combat contre le tigre, où les scènes sont éclairées par la flamme des torches que les personnages ont en main.

Bel album, belle suite, bravo !
 

Par Sylvestre, le 23 novembre 2013

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