PRINCESSE SARA
Pour une mine de diamants

Sara Crewe est une petite fille au comportement et au raisonnement si adultes qu’elle en étonne même son propre père qu’elle aime par dessus tout. Celui-ci, fortuné propriétaire d’une fabrique de luxueuses "live-dolls Crewe" a des projets d’investissements à l’étranger qui le contraignent à placer Sara en pensionnat.

Juste avant, il achète Emilie, une live-doll que sa fille a longtemps idéalisée et cherchée car elle en voulait une qui soit vraiment à son goût.

L’arrivée de Sara dans le pensionnat de la sévère Miss Minchin lui attirera bien des inimitiés : une petite fille hyper gâtée revenant des Indes où elle a vécu comme une princesse ne pouvait être qu’une petite peste capricieuse ! De nombreuses consignes ont donc été données au personnel (y compris au personnel automate) afin que la vie ne lui soit pas des plus douces, tout en la préservant assez pour que la réputation de l’établissement de Miss Minchin ne puisse pas être ternie par une mauvaise publicité qui émanerait de la très respectée famille Crewe !
 

Par sylvestre, le 29 octobre 2009

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Notre avis sur PRINCESSE SARA #1 – Pour une mine de diamants

On associera naturellement tout de suite au titre de cette série le souvenir de l’animé japonais de Ryuzo Nakanishi : Princesse Sarah. (Qui lui-même, s’en souvient-on ?, était l’adaptation d’un roman de Frances Burnett.) Et ça ne sera pas à tort, puisque les auteurs Audrey Alwett la scénariste, Nora Moretti la dessinatrice, et Boccato nous livrent avec ce premier opus une fidèle adaptation de cette histoire qui a fait rêver tant de petites filles. Ces dernières seront donc heureuses de retrouver ce conte, autrement qu’avec l’aspect manga qui lui collait à la peau depuis les années 80. Tout comme les jeunes lectrices découvrant aujourd’hui cette histoire seront ravies de vivre à leur tour et pour la première fois les joies et les angoisses de la petite héroïne Sara Crewe, gentille innocente mal préparée au drame qui va la toucher…

Avec cette série, la collection Blackberry vise juste. Princesse Sara est indiscutablement une lecture pour les jeunes filles, et s’il y a cohabitation de genres, elle se fait sans problèmes, entremêlant avec liberté, mais toujours dans le ton de l’œuvre originelle, romantisme, victorien, et même steampunk, avec ces automates qui jouent un rôle important dans le casting et dans le relationnel entre les personnages…

Le dessin est bien beau (tirant un peu sur le manga, quand même, avec ces grands yeux des personnages, par exemple). Il est également plein de détails, avec ces costumes et ces architectures. Et tout est coloré de manière très fruitée. C’est l’effet Blackberry…

Cette adaptation est de très bonne qualité et gagne ainsi ses chances de plaire à un public qui risque bien de dépasser le seul cercle du jeune lectorat féminin prétendument visé en attisant la curiosité des nombreux nostalgiques de l’animé nippon, entre autres.
 

Par Sylvestre, le 29 octobre 2009

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