PRINCESSE DU SANG (LA)
Première partie

1950, sur une plage de l’atlantique, un kidnapping est réglé de manière sanglante. Victor Maurer, qui fait partie des kidnappeurs, parvient in-extremis à sauver la petite Alba des griffes de la boucherie. Ainsi ils disparaissent de la circulation.
Quelques années plus tard, en 1956, on découvre la photographe émérite Ivory Pearl qui vient passer le nouvel an chez son ancien protecteur, l’officier de la Royal Air Force : Robert Messenger. Celle-ci qui a souvent œuvré dans les zones les plus tendues du globe décide de prendre un congé sabbatique pour photographier des animaux. Et son lieu de villégiature sera Cuba. Par le biais de son mentor, Ivy œuvre en fait à son insu pour les services secrets et le contre-espionnage.
L’île va lui réserver de nombreuses surprises. Elle va retrouver Victor et Alba mais également les tueurs mandatés par l’oncle de la petite fille. Car Alba est l’héritière d’un fortune qui pourrait échapper à Aaron Black si elle survit.

Par eric, le 6 octobre 2009

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Notre avis sur PRINCESSE DU SANG (LA) #1 – Première partie

Après Griffu et Le petit bleu de la Côte Ouest, c’est au tour du dernier roman de Jean-Patrick Manchette d’être adapté en bande dessinée.
La princesse du sang est basée sur le dernier roman inachevé, et roman homonyme de l’auteur. Le pari est-il réussi ? Difficile à dire quand on ne connait le roman en question et surtout quand Manchette lui-même a alterné le bon et le moins bon. A mon sens, cette adaptation est joliment réussie. Max Cabanes parvient à donner vie à cet univers avec un style intemporel. On est loin des bédés d’espionnage dont la mise en couleur est faite à l’infographie. Ce style est sobre et permet de mettre en valeur le travail ciselé du dessinateur. Quant au récit de Manchette, il se montre passionnant et cette première partie met l’eau à la bouche. On y découvre le Manchette qui flirte avec l’Histoire pour nous immerger dans un récit mêlant polar et espionnage. L’intrigue se passe dans les années 50 et cette histoire d’héritage autour d’Alba Black et Ivory Pearl se déroule au moment ou Castro va prendre le pouvoir à Cuba.
A noter que, pour une fois, le héros du récit semble être une femme, ce qui dénote dans l’œuvre de Manchette. Cela rend l’expérience de cette adaptation plus intrigante et c’est avec une certaine attente que l’on souhaite voir arriver la suite et la conclusion de ce premier tome. Pour finir, cette adaptation me donne envie de me jeter sur le roman de Manchette.
En tout cas, je ne connaissais pas le travail de Max Cabanes et cette découverte m’enchante.

Par Eric, le 6 octobre 2009

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