Princesse Caraboo

Dans le sud-ouest de l’Angleterre, au tout début du XIXème siècle, une famille de notables accueille une jeune fille, une étrange mendiante qui parle un dialecte incompréhensible et se comporte de façon bien extravagante.
Cette jeune personne qui se désigne sous le nom de Karaboo est un mystère total, elle ne ressemble à aucun de ces vagabonds qui courent les routes, mendiant asile ou quelques pièces. La bienveillante famille Worral fini par s’attacher très rapidement à elle sous l’œil réprobateur de la domesticité qui ne voit en elle qu’une affabulatrice.

Par olivier, le 10 octobre 2016

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Notre avis sur Princesse Caraboo

Antoine Ozanam développe son scénario sur une base historique véridique, comblant les trous de l’histoire avec un attachement et une sincérité qui apporte au personnage une réelle profondeur, une identité humaine tout à fait crédible.
Le parcours, à peine romancé, de cette jeune femme est tout à fait incroyable et Ozanam nous entraine dans cette aventure humaine, mâtinée d’une enquête socialo-policière afin de déterminer qui est cette jeune personne, véritable Princesse enlevée aux siens ou incroyable simulatrice.

Le rythme est soutenu, enlevé, avec une pointe d’humour qui tire le scénario vers la comédie pour ne pas laisser le drame s’installer et appesantir l’atmosphère de ce drame social.
Les personnages sont fort bien campés, ancrés dans leur époque et leur carcan social et le regard humain et bienveillant est bien plus à chercher dans les salons bourgeois et leurs bonnes œuvres que dans les cuisines. Les domestiques défendent en effet avec acrimonie leur position et semblent plus investis dans la défense de leur ordre social que leurs maitres.

Le dessin de Julia Bax enveloppe de grâce et de douceur une histoire qui balance entre le drame et la romance, un récit profondément humain qui n’ennuie pas une seconde.

Par Olivier, le 10 octobre 2016

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