PRINCESS UGG
Volume 1

(Princess Ugg 1 à 4)
Depuis sa naissance la princesse Ülga vit dans les montagne, au royaume de Grimmeria. C’est une vie pleine de rudesse, de violence, sans chichi. Mais voilà, sa mère, avant de mourir lui a fait promettre qu’un jour elle irait se faire éduquer à Atraesca, dans la prestigieuse Académie des Princesse ! Pour la jeune fille il se pourrait que cette promesse soit bien plus difficile à honorer que d’aller combattre les géants de glaces des montagnes !!!

Par fredgri, le 25 janvier 2015

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Notre avis sur PRINCESS UGG #1 – Volume 1

Jouer sur les contrastes c’est toujours assez porteur, il suffit de glisser un personnage atypique dans un cadre aux antipodes du sien, de le confronter à d’autres caractères qui lui sont opposés et voilà, les situations en découlent ensuite tout naturellement, sans avoir à se forcer !

Et c’est le sentiment qui vient tout de suite de cette nouvelle série du créateur de Courtney Cumkin, du Cercle… C’est certainement aussi pour cette raison qu’on se laisse si facilement emporter par le scénario, cette impression que tout glisse naturellement, logiquement.
En contre partie, pour l’instant, le scénario se borne pourtant à rester dans la démonstration des différences qu’il y a entre Ülga et les autres, il n’y a guère d’intrigue de fond, juste une succession de scénettes qui entérinent le décalage entre le côté brut de décoffrage de la jeune fille et la superficialité de tout ce qui l’entoure dans cette école.

Bon, la recette fonctionne néanmoins très bien, on se prend vite au jeu de cette jeune fille qui doit apprendre à se maitriser, à se sociabiliser un peu et tenter, par pari, de mieux s’entendre avec la poupée Barbie qui lui sert de co-locatrice. C’est donc très léger, un brin décérébrant, mais cela reste aussi très bien rythmé avec une narration assez adroite. De plus, l’idée est assez riche potentiellement. L’auteur a encore pas mal de bonnes choses à raconter autour de sa princesse, quitte, par contre, à peut-être tomber dans une certaine redondance ! On verra bien !

En fait, ce qui m’a davantage plu dans ce premier volume c’est le graphisme de Naifeh, un réalisme assez doux et dynamique magnifiquement relevé par des teintes pastels très jolies !

Ce premier volume ne brille peut-être pas par sa grande originalité, malgré tout il nous offre un très agréable moment de lecture et on attend la suite avec impatience !

Par FredGri, le 25 janvier 2015

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