PRINCESS PRINCESS
Princess Princess

C’est une catastrophe pour Toru, une fille est venue le voir et il se trouve bien entendu en tenue de « princesse » !
Contre toute attente, passé un moment de gêne, Toru se met dans une colère noire à l’encontre de la jeune fille. Afin d’éviter un scandale, Sakamoto leur propose de s’isoler et confie le reste du travail des princesses à Mikoto et Shihôdani. Ce dernier, cependant, préfère accompagner Toru afin de servir d’arbitre. Mikoto n’a plus d’autre choix que d’assurer la mission seul, à son plus désespoir.
Réfugié dans le vestiaire, Toru laisse éclater sa colère : la jeune fille est sa sœur « adoptive », Sakaya. Orphelin, il a été recueilli par son oncle et sa tante. Sakaya et lui ont été élevés ensemble mais cette dernière a développé une légère fixette à l’égard de son grand frère au point de le forcer à quitter la maison pour un internat.
Face au comportement quasi hystérique de la jeune fille, Shihôdani se sent obligé d’intervenir. Aux grands maux, les grands remèdes : puisqu’elle ne veut pas comprendre que Toru ne sortira pas avec elle, il n’a pas d’autres choix que de lui faire croire qu’ils sont gais et forment d’un couple.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PRINCESS PRINCESS #2 – Princess Princess

Ce volume s’ouvre sur le pire cauchemar d’une « princesse » : l’arrivée inopinée d’une jeune fille.
L’auteur prend cependant le lecteur à contre-pied. Là où l’on pouvait s’attendre à des tentatives vaseuses d’explication sur le pourquoi du comment des garçons sont habillés en infirmières, on assiste à une dispute familiale. La jeune fille est loin d’être une petite amie mais la sœur de Toru.
Elle est l’archétype de la harpie : capricieuse, obsessionnelle ; un vrai remède contre l’amour. De la gentille petite sœur, elle a viré à la l’amoureuse transie, complètement toquée ! Il fallait bien expliquer le départ de Toru et son refus de retourner chez lui mais on peut dire que l’auteur n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Il a greffé à ses talons une folle furieuse prête à écorcher vifs tous ceux qui voudraient se mettre en travers de sa route !

On découvre ainsi un peu mieux le passé des princesses et ceux qui les rend fragiles : la difficulté à trouver sa place dans une famille, sans oser blesser, s’affirmer, même si le degré de difficulté n’est pas le même d’une situation à l’autre. Cela accentue la solidarité entre les princesses et renforcent leurs liens.

Le point fort de ce scénario reste dans son côté humoristique, la cible de choix étant toujours Mikoto et ses efforts désespérés pour conserver sa dignité dans une situation qui lui échappe. Les situations incongrues se multiplient comme les piteuses sortie drague ou le décalage entre les traumatismes d’enfance. En revanche, on n’échappe à une certaine prévisibilité (excuse de l’homosexualité) même si cela reste efficace.
Une mention spéciale doit être apportée à la visite dans la famille de Sakamoto.

Côté graphisme, le style reste classique pour le genre : des personnages aux traits fins, élancés, une utilisation d’expressions exagérées pour accentuer l’effet comique. On peut regretter l’usage de certaines trames qui durcissent l’ensemble et forcent un peu l’effet recherché.

Un shôjo plein d’humour qui se laisse lire ! Pensez à ôter la jaquette !

Par KOMORI, le 10 septembre 2007

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