PRINCESS JELLYFISH
Tome 1

Otaku pure et dure, Tsukimi vit en colocation avec cinq autres filles toutes plus farfelues les unes que les autres. Le petit grain de folie de Tsukimi : les méduses ! Une drôle de passion qui la précipite vers des déconvenues hilarantes à partir du jour où, en rendant visite à une petite méduse enfermée dans un aquarium, elle rencontre une fille bien trop distinguée pour être vraie…

Par boukrou, le 28 novembre 2011

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur PRINCESS JELLYFISH #1 – Tome 1

Princess Jellyfish fait partie de ces séries déjà lancées au Japon, ayant rencontrées un fort succès et donc, très attendues en France. Ce manga est d’abord prépublié au Japon dans la revue Kiss, avant d’être publié sous forme de volumes reliés en 2009. Cette série a remporté le prix de meilleur shōjo lors du Manga Awards de l’éditeur Kōdansha, en 2010. Fort de son succès, Princess Jellyfish a été adapté en 2010 en anime par le studio Brain’s Base.

Le scénario nous présente Tsukimi Kurashita, une jeune fille rêvant de devenir illustratrice et qui pour ce faire, part s’installer à Tokyo. Elle a un faible, que dis-je, un énorme penchant pour les méduses et passe son temps à en dessiner. Elle emménage en colocation avec cinq autres filles. Petite particularité : toutes présentent une passion différente. On a donc le droit à une otaku des trains, une des kimonos, une des hommes murs, une de « Les trois royaumes », et pour couronner le tout, une auteur de Yaoi qui leur sert d’oracle. Elles vivent toutes ensemble dans une résidence soumises à des règles très strictes (pas d’hommes dans la maison) ainsi qu’une liste de questions à ne surtout pas poser.
Cependant, tout ceci va être perturbé par l’arrivée de Kuranosuke, jeune garçon aimant se déguiser en fille qui va faire la connaissance de Tsukimi.
En parallèle, l’auteur décrit avec soin le rapport émotionnel que vit au quotidient Tsukimi avec sa défunte mère ce qui permet de suivre sans trop de difficultés l’évolution de notre héroïne.
Au delà de tout ça, l’auteur dépeint une problématique très présente au Japon : celle des "neet". On ne saurait trop dire si elle en fait l’apologie, ou si au contraire, elle prête ce trait de caractère à Tsukimi afin de la faire évoluer, et donc de montrer aux jeunes qu’ils peuvent ou doivent s’en sortir. Il est probablement trop tôt pour en parler, la suite de la série nous en apprendra certainement plus sur ce point.

Au niveau du dessin, on a quelque chose plutôt humoristique et enfantin, ce qui colle parfaitement à l’ambiance globale et aux personnages.

Au niveau de l’édition, Delcourt offre un travail remarquable. On notera notamment la présence de notes explicatives pour certains termes et expressions non traduites, le tout accompagné d’un lexique en fin de tome. En revanche, et là dessus, c’est beaucoup plus subjectif, les onomatopées sont complètement traduites, sans avoir laissé les originales. Je vous laisserai donc seul juge de qualifier ceci comme positif ou négatif, mais pour ma part, je trouve que ça enlève un peu de charme au manga.

Au final, Princess Jellyfish est un manga complètement déjanté autour d’un univers d’otaku qui ravira très certainement les fans, mais pour ma part, il en faudra beaucoup plus pour me convaincre.

Par boukrou, le 28 novembre 2011

Publicité