PRINCES D’ARCLAN (LES)
Le Sans-Nom

Grâce à l’intervention du "Sans-Nom", Sylène, la Talder, s’évade de l’endroit où elle a été incarcérée par Kodner le Dément avec la ferme intention de se venger de lui suite à l’assassinat de sa sœur retrouvée. Pour ce faire, aidée par le mangeur d’âmes, elle se doit de pourchasser son détracteur jusqu’à l’île du plaisir où le Sabre, associé au Dément, tient prisonnière la femme du gouverneur, Néfry.
Sur le bateau qui les amène à destination, Sylène et Sans-Nom retrouvent par un heureux hasard leurs anciens compagnons Olgo et Lékard partis également à la rescousse de Néfry. Ensemble, ils abordent l’atoll avec la ferme intention d’en découdre avec les kidnappeurs et délivrer la séquestrée.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PRINCES D’ARCLAN (LES) #4 – Le Sans-Nom

Voilà enfin le tome 4 de cette série aux allures d’heroïc fantasy ô combien prenante. Celui-ci clôture l’histoire de ces quatre exilés au pays d’Arclan qui, chacun de leur côté, ont vécu maintes péripéties et qui se retrouvent dans un ultime affrontement contre les bandes mafieuses d’Arclan.

Ce tome, comme l’indiquent son titre et le dessin du premier de couverture, va être axé sur le dernier des quatre compagnons et le plus énigmatique, le "Sans-Nom". Mangeur d’âmes si possible bien noires pour se sustenter, aucun obstacle ne lui résiste puisqu’il a le don de traverser la matière. On ne connaît de lui ni ses origines, ni son aspect réel masqué par une capuche qui ne laisse transparaître que ses yeux inquiétants et ses dents sans lèvres. Malgré son côté mystérieux, il semble fidèle en amitié, sait reconnaître les causes justes et peut attirer la sympathie.
Notre curiosité sera toutefois satisfaite car le mystère concernant son physique va être levé dans l’histoire et va nous permettre enfin de le voir autrement que dissimulé.

Ce dernier tome nous met rapidement dans l’ambiance nauséeuse des quartiers chauds de la cité arclane par l’intervention musclée de Sylène en quête de sa sœur disparue et se poursuit énergiquement au gré des pérégrinations intra ou extra-muros du quatuor enfin réuni. Au fil de l’aventure, tous les masques tombent, un à un, du Sans-Nom à l’intrigant commanditaire de l’enlèvement de la femme du gouverneur.

Cette épopée, orchestrée par un scénariste confirmé (on doit à Jean-Charles Gaudin entre autres Galfalek, les Arcanes du Midi-Minuit, Le Feul…), a été, graphiquement parlant, menée de main de maître par un prince du dessin. Laurent Sieurac, par sa sincérité artistique, a su animer ses personnages et les rendre attachants. De même, la représentation de la ville de bord de mer dans un contexte pseudo médiéval ne nuit nullement à l’histoire et reste donc convaincante.

Bien que ces péripéties en la cité portuaire arclane se règlent dans un final comme on les aime, il est fort probable que, compte tenu du succès indéniable de cette série, elles puissent trouver une suite dans un second cycle. Pour cela, l’avenir nous le dira.

Par Phibes, le 4 octobre 2007

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