PRINCE VALIANT
1951 - 1952

(Rassemble les strips parus entre le 7 janvier 1951 et le 28 décembre 1952)
Val est donc parti chercher des missionnaires chrétiens à Rome afin de baptiser ses enfants. C’est l’occasion pour lui de vivre de nouvelels aventures, d’affronter une avalanche, des pirates, en parallèle son jeune compagnon Arf découvre l’amour auprès de la jeune Adèle. Sur le chemin du retour Val et ses amis passent par Camelot et reviennent donc vers Thule en compagnie de Gawain. En effet ce dernier compte prêter, une fois arriver à son château, un bateau à Val pour qu’il puisse voyager vers Thule… Mais sur place ils se rendent compte que la reine Morgause n’est pas si amicale que ça…

Par fredgri, le 21 mai 2014

Notre avis sur PRINCE VALIANT #8 – 1951 – 1952

Encore une fois ce résumé ne reflète que très vaguement ce qui se passe durant les 9 premiers mois contenus dans ce strip.
Car Prince Valiant est toujours un concentré d’aventure, une aventure qui ne s’arrête jamais, qui voit le jeune prince affronter mille et un dangers, voyager un peu partout et à chaque fois il doit se débrouiller pour se tirer d’affaire ! C’est bien évidemment passionnant de suivre ce héros intrépide, mais ce qui l’est tout autant c’est de voir Foster régulièrement se détourner de son personnage pour fureter aux alentours, comme par exemple vers le fils de Valiant, le petit Arn qui devient de temps à autre à la fois le héros de la semaine, mais aussi le narrateur. Et je vous encourage à lire, à ce sujet, les semaines qui présentent l’enlèvement du petit garçon et son sauvetage par sa "nounou" indienne. En quelques pages on a toute l’essence de ce qu’est Prince Valiant, avec en plus une pointe d’humour.

Mais en plus de ces exploits, le strip nous entraîne dans une visite extrêmement documentée de l’époque, de ses mœurs, des différents styles de vie. Il y a un côté naturaliste très fort dans ces planches, accentué par l’incroyable précision du dessin de Foster qui démontre qu’il est, encore maintenant, l’un des plus grands maîtres de l’illustration et du strip.
Peut-être, d’ailleurs, que c’est ce qui marque le plus le lecteur, au fil des pages, cette ambivalence. Prince Valiant s’inscrivant autant dans le texte illustré que dans ce qu’on pourrait appeler une bande dessinée. Après tout, c’est très narratif, mais l’auteur départage bien les deux modes d’expression, d’une part un texte en prose, descriptif et de l’autre des illustrations magnifiquement construites, qui se présentent comme des tableaux, la plupart du temps.

Toujours est-il que ce nouveau volume est une nouvelle fois un vrai bonheur de lecture, plein de rebondissements, de surprises, une vraie leçon de dessin et de rythme !
Un must absolu, merveilleusement mis en valeur avec cette très belle édition de Fantagraphics !

Ne passez pas à côté de ce chef d’œuvre !

Par FredGri, le 21 mai 2014

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