PRINCE VALIANT
1939 - 1940

Après avoir aidé le roi Arthur à repousser les saxons le jeune prince Valiant va, aux côtés de son père, reconquérir Thule. Mais au bout de quelques temps, l’envie de vivre des aventures le tiraille, il décide alors, contre l’avis de son père, de partir sur les routes… C’est ainsi qu’il va s’engager dans la lutte contre les Huns, sur le continent, et se faire ainsi une réputation qui va grandir dans toute l’Europe…

Par fredgri, le 22 juillet 2010

Notre avis sur PRINCE VALIANT #2 – 1939 – 1940

Ce deuxième tome présente donc les années 1939 et 1940 au complet. Nous sommes directement dans la continuité du précédent tome.

Le jeune prince Valiant a vite perdu son innocence, même s’il garde un enthousiasme sans limite pour l’aventure. Néanmoins, progressivement, le portrait qu’ébauche Foster de ce jeune homme n’est pas toujours parfait. Val, avec le temps et l’expérience, perd de sa profondeur pour devenir un jeune chevalier épris d’aventure, de bataille, d’ennemis à pourfendre. C’est au combat qu’il se révèle le plus adroit, dans l’art de la stratégie, dans cette façon d’anticiper sur les mouvements des ennemis. Valiant ne se sent l’aise que sur les routes pour aller aider les veuves et les orphelins.
Donc, même si Prince Valiant est une "série" très manichéenne, Foster donne du relief à son personnage principal, il n’hésite pas à le qualifier de fier, voir même de vantard. En contre partie, c’est vrai aussi, le jeune homme semble être particulièrement invincible et doué d’une ruse qui frôle le mystique, devenant une sorte de condensé de tous les héros que rien n’arrête.

Toujours est-il que ces planches sont passionnantes à lire, qu’on se laisse mener par le bout du nez d’un bout à l’autre. Mais tout ça vient aussi du fait que le dessin de Foster est magnifique, d’une incroyable précision et très vivant.

Je me suis vu pas mal de fois passer du temps à simplement admirer la composition de certaines planches.

En lisant cet album, on comprend bien mieux pourquoi Foster et Prince Valiant sont devenus des légendes, des références pour les générations qui ont suivi ! Foster a poussé l’exigence graphique très loin, mêlant tout son art de l’illustration et un sens très aigu de la narration, le tout au service d’une "série" hors du commun.
C’est sur que vu, comme ça, maintenant, on peut se dire que c’est ultra classique, mais avec un tout petit peu de perspective on se rend vite compte de l’apport de Foster.

Alors, si un jour vous avez l’occasion de vous récupérer un ou deux albums de Valiant, n’hésitez plus une seconde et allez vous régaler !

Par FredGri, le 22 juillet 2010

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