PRINCE ELEVEN
La double vie de Midori

Midori est une jeune de fille de 15 ans incroyablement douée pour le football. Ce talent lui vient de Tsukasa, un garçon de son âge venu passer des vacances sur l’île où elle habite 3 ans auparavant. Il lui avait tout appris à l’époque et lui avait laissé un ballon comme souvenir.
Tsukasa est de retour sur cette île avec son équipe pour un stage mais le jeune homme n’est plus tout à fait celui des souvenirs de Midori : véritable coqueluche des médias et des jeunes filles de son âge, le jeune homme semble avoir beaucoup changé en 3 ans.
Il parvient cependant sans mal à séduire Midori et à lui prendre sa virginité le jour même. Lorsque celle-ci réalise que Tsukasa s’est moqué d’elle, elle fait le serment de se venger en lui faisant payer au centuple l’humiliation qu’elle a subi.
Midori décide alors de partir pour Tokyo et de s’inscrire dans le même lycée d’apprentis footballeurs que Tsukasa. Le lycée étant réservé aux garçons, Midori se trouve obligée de se déguiser en homme. La supercherie ne durera pas longtemps pour son voisin de chambre, Kasuma, qui va rapidement devenir complice de Midori.

Par BRAIDer, le 16 mai 2010

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2 avis sur PRINCE ELEVEN #1 – La double vie de Midori

Ce premier tome de Prince Eleven nous dévoile un shojo qui se montre tout de suite aussi facile à lire que classique. Le personnage de Midori est rapidement attachant et découvrir son histoire n’est donc pas désagréable. Le dessin est tout aussi classique et efficace : les amateurs du genre ne devraient pas être déboussolés.

De l’aveu même de Go Ikeyamada, faire évoluer une fille dans un lycée de garçon lui paraissait être une tache difficile à laquelle elle aurait souhaité s’atteler plus tard, avec plus d’expérience, mais sa responsable éditoriale lui a convaincu de franchir le pas dès maintenant. Malheureusement, cela se ressent rapidement tant dans la forme que dans le fond. Le dessin tout d’abord, si j’ai déjà dit qu’il n’était pas désagréable, présente un gros problème : tous les personnages se ressemblent, fille comme garçons. C’est en effet plus facile pour justifier le fait qu’une fille s’infiltre dans un lycée de garçon, mais le tout devient très difficile à suivre, avec des visages tous identiques et efféminés présentant d’énormes yeux kawaï et des cheveux en bataille. On parvient à distinguer clairement les personnages sur la couverture avec la couleur des yeux et des cheveux, mais évidemment comme tous les mangas ou presque, Prince Eleven est en noir et blanc…

Passé ce problème plutôt majeur de forme, le fond aussi présente quelques maladresses, avec déjà une « psychologie » masculine à peine palpable et présentant une homogénéité assez caricaturale. On ressent que le manque d’expérience de l’auteure dans le domaine se traduit par une certaine maladresse avec le dilemme constant entre la crédibilité de la présence d’une fille dans un lycée de garçon et la féminité très marquée du personnage principal.

En bref, Prince Eleven n’est pas un mauvais shojo mais ses quelques imperfections le font plus ressembler à un coup d’essai qu’à un manga totalement abouti et maitrisé. Je préfère tout de même signaler que je ne suis pas un grand lecteur de shojo (énorme euphémisme), et que les amateurs du genre pourront très probablement y trouver leur compte à condition d’être jeune et peu exigeant, à mon avis…

Par BRAIDer, le 16 mai 2010

Sans être très original, ce shojo dispose de personnages fort sympathiques, qui rendent l’ensemble attachant. Par ailleurs, cette entrée dans le monde du football via une romance ratée donne un côté “action” pas forcément courant dans ce type de manga. Bon, il faut bien avouer que l’entrée de Midori dans un lycée de garçons sans que personne ne s’en aperçoive est peu crédible. Expliquez moi comment elle peut gérer ça, surtout en faisant partie du club de foot ! Mais il ne faut pas trop s’arrêter sur ce point de logique et plutôt prendre ce livre comme il est : une lecture légère, mais plaisante.

Par Legoffe, le 29 mai 2010

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