PRINCE DU TENNIS
Prince du tennis

Echizen affronte le petit frère de Fuji : il semble en difficulté, son adversaire renvoyant son service twisté à une vitesse telle qu’il n’a pas le temps de s’approcher du filet. Echizen n’est cependant pas du genre à se laisser dominer sans réagir : une accélération, un retour au filet et le revoilà dans le match. Yûta doit pourtant gagner pour prouver à tous qu’il est un joueur de tennis à part entière, et pas seulement, le frère de Shûsuke le génie. C’est pour cette seule et unique raison qu’il a fui Seigaku pour s’inscrire à Saint-Rudolph. Il ne peut pas perdre. Il sort alors son arme absolue : le twist lifté, qui laisse Echizen sur place. Mais à trop en abuser, il permet à Echizen de s’adapter. Le match tourne alors définitivement à l’avantage de Seigaku : seul de l’anti-jeu pourrait encore sauver l’équipe de Saint-Rudolph mais Yûta ne peut s’y résoudre.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PRINCE DU TENNIS #9 – Prince du tennis

Ce manga reste un titre sympathique pour les amateurs du genre nekketsu. On y retrouve nos fiers joueurs de tennis bien décidés à gagner leur place dans les phases finales du tournoi. Ce tome est l’occasion d’approfondir les relations entre les frères ennemis (Fuji et Yûta) et les rivalités entre clubs.
Le scénario tourne, à nouveau, autour des matchs en cours et décortique les échanges, sans pour autant s’apesantir sur le sujet. Le récit conserve donc un bon rythme. En revanche, les noms employés pour désigner les coups ont encore de quoi laisser perplexe : twist lifté (mais page d’avant lift twisté, ça doit être interchangeable ?!), riding shot (et la version suprême, le super riding shot !!), drive B… Bref un florilège du genre : un moyen comme un autre de donner du piment à nos habituels revers et coups droits.
Côté graphisme, le trait est toujours aussi sympa : fin, aéré, sans surcharge de fonds. Les mouvements sont bien rendus. La superposition de personnages plain pieds sur un arrière plan de cases est intéressante, de même que l’effet impression en négatif de la page 90.

En conclusion, un titre bien agréable pour amateurs de genre sportif.

Par KOMORI, le 10 septembre 2006

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