POWERS
Super-groupe





 


Le groupe des FG-3 est extrêmement populaire. Mais l’image parfaite de ce super groupe va être quelque peu écornée. L’un de ses membres, Wazz, a décidé de quitter les autres membres et n’hésite pas à déblatérer sur ses ex-collègues à la télévision. Mais l’histoire va virer au cauchemar lorsqu’un de ses membres sera retrouvé mort. Et quand Walker et Pilgrim se mettent sur l’affaire, ils n’imaginent jusqu’où cette histoire va les amener.



Par Arneau, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur POWERS #4 – Super-groupe

Bonne nouvelle : la série Powers est de retour dans nos contrées. Après 5 années d’attente et 3 tomes parus chez l’ancienne maison Semic, Panini Comics reprend la série là où on l’avait laissée. Et l’autre bonne nouvelle est que ce nouvel album est, au moins aussi bon, que le souvenir que l’on gardait des trois premiers.

On retrouve donc avec plaisir les enquêteurs Walker et Pilgrim chargés de résoudre des énigmes impliquant des supers-héros. Ce concept, repris dans d’autres séries, nous permet donc de suivre des humains « normaux » dans un monde où les supers-héros font partie de la société. Ce procédé permet d’amener un regard décalé sur les héros capés et dévoile souvent des facettes inattendues de ces immortels. Et Powers ne déroge pas à la règle !

Avec ce « Super-groupe » le duo d’auteurs nous livre un récit très sombre. A travers un groupe de super-héros qui se fait décimer, le scénario nous dévoile l’envers du décor avec des personnages dépassés par leurs propres images. L’histoire est très prenante même si Brian Michael Bendis n’hésite pas à étirer les scènes avec des dialogues fournis. Ce parti-pris, souvent reproché à l’auteur, fait perdre en rythme ce qu’il fait gagner en profondeur aux personnages. Au dessin, on retrouve Michael Avon Oeming, dont le trait est toujours aussi cartoon et contrebalance parfaitement la violence de certaines scènes. Leur association est très complémentaire et amène une touche particulière à cette série. Le duo a d’ailleurs été récompensé aux USA par un Eisner Award, pour cette histoire très réussie.

L’intérêt de ce genre de série dans le paysage parfois trop lisse des comics de super-héros n’est plus à prouver. Et au-delà du divertissement procuré par cette série, on peut parler d’albums « d’auteurs » avec un traitement aussi adulte et des thèmes si intéressants. Comme quoi il est possible d’allier action et réflexion !

On peut remercier encore une fois la maison Panini qui n’en finit plus de nous proposer le meilleur du Comics.

Par Arneau, le 1 juillet 2009

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