POURQUOI TANT D'AMOUR
Baby Love

Manu est un jeune caïd faisant partie d’une bande du quartier de Brooklin. Un jour, tout est chamboulé dans la bande quand il tombe amoureux de Julia, femme mûre, jeune maman et mariée.
Chez Julia c’est pas l’idéal et les disputes vont bon train surtout à cause du chômage du mari . Alors, par amour pour elle, Manu va tout faire pour l’aider , d’ailleurs il l’a dit, il ferai n’importe quoi pour elle…. c’est comme ça que les imbroglios démarrent parce que quand on aime … on ne compte pas…. ! Et puis, il n’a peur de rien, alors quand il s’agit de sauver sa belle, il fonce … dans les embrouilles 😉

Par MARIE, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur POURQUOI TANT D’AMOUR #1 – Baby Love

Très très drôle. Je n’ai pas ri autant en lisant une bd depuis longtemps ! Cet album est une énorme pantalonnade avec tout le burlesque des films de Spike Lee et toute l’ampleur des scènes d’amour des films de Truffaut ou des rencontres quand l’un cours vers l’autre au ralenti … avec la musique de « Pulp Fiction » derrière et hop, on est en plein dans « Baby Love » !
C’est vraiment fabuleux ! Un bébé qui pleure et c’est la maman qui sort le seau et la serpillière pour éponger non pas les jolies joues roses , mais l’inondation au sol, ou bien après une séance de torture (je n’ose même pas vous raconter la méthode 😉 ) un groupe de mafiosi s’ennuie, ils sont 4 hommes…. alors quoi, pas grave ;-), ils proposent de faire un strip poker…. parce qu’il fait trop chaud… vous en voulez d’autres ?
Facile, allez acheter cette bd, c’est une vraie trouvaille ! Par contre, le dessin est très inégal . Certaines planches sont très réussies avec des couleurs magnifiques, des expressions de visage, des regards, c’est vraiment très bien fait, mais parfois, certains personnages ont des petits problèmes de « proportion », on va dire ça comme ça ;-).
Alors, évidemment, les puristes et partisans d’un dessin abouti vont trouver beaucoup de défauts au trait de Benjamin Reiss , Franchement, moi, j’ai tellement ri que j’en oublie cette dextérité qu’il a à rendre les longueurs des bras et des jambes un peu « adaptables » (ça passe ou ça casse , et avec lui… ça passe !) Les décors, eux, sont parfaitement réussis, l’ambiance est très bien rendue, les couleurs sont inventives, efficaces et très harmonieuses.
Je crois que même en cas de blues, cet album peut vous dérider ;()… j’attends la suite avec bonheur en espérant que les auteurs sauront garder ce ton drôle et subtil assez rare ! Bravo !

Par MARIE, le 26 octobre 2003

Publicité